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La Route de la Soie - Éditions - Page 16

  • Poèmes à chanter

    Roland Giraud, poèmes à chanter, art, littérature, poésie, la route de la soie - éditions

  • L'âge de piastre

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  • Quelques secondes de conscience

    Pierre Michel Klein, philosophie, conscience, instant, temps, comprendre, sens, la route de la soie - éditions

  • Jardins

    Jardins, Francis Denis, littérature, théâtre, la route de la soie-éditions

     

  • Le Figaro - Chine: les «nouvelles routes de la soie» ensablées par le Covid-19

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    La pandémie de Covid-19 est en train de freiner les «nouvelles routes de la soie», cette vaste initiative lancée en 2013 par Xi Jinping qui devait faire rayonner la Chine dans le monde entier. Du couloir économique reliant le Pakistan à la Chine à la zone économique spéciale à Sihanoukville au Cambodge en passant par toute une série de grands travaux en Birmanie, en Algérie ou au Kenya, de nombreux projets lancés sous l’initiative de la BRI (selon l’acronyme officiel désignant en anglais la «Belt and Road Initiative», l’initiative de la ceinture et de la route) ont été gelés. Certains pour une durée indéterminée, d’autres pour toujours.

    Pour lire l'article de Virginie Mangin sur le Figaro, cliquez-ici !

     

  • La revue Dialogue Chine-France n°1

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    Pour son premier numéro, la revue Dialogue Chine-France s'attache à mettre en évidence, la collaboration sino-française pendant cette période inédite de l'histoire humaine. Dialogue s'attache à faire se rencontrer des experts des deux pays autour de grandes thématiques.

     

    Ont participé à ce numéro :  Lu Shaye (ambassadeur de Chine en France), Kong Quan (directeur adjoint de la commission des Affaires étrangères de la CCPPC et ancien ambassadeur de Chine en France), Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre français et président de la Fondation Prospective et Innovation),  Brice Lalonde (ancien secrétaire général adjoint de l’ONU et ancien ministre français de l’Écologie), Du Zhanyuan (directeur du Groupe de publication internationale de Chine (CIPG)),  Pascal Petit (directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université Paris 13-Sorbonne-Paris Nord), Joël Ruet (président du groupe de réflexion français The Bridge Tank), Edmond Alphandery (ancien ministre français de l’Économie et ancien président d’EDF), Li Dao Kui  (directeur de l’Académie chinoise de pensée et de pratique économiques à l’Université Tsinghua), Nicolas Chapuis (ambassadeur de l’UE en Chine depuis septembre 2018), Zhang Ming (ambassadeur et chef de la Mission de Chine auprès de l’UE), Bien Yongzu (directeur adjoint et chercheur du département de recherche industrielle à l’Institut d’études financières Chongyang de l’Université Renmin de Chine), Lionel Vairon (ancien diplomate, professeur et sinologue, chercheur senior de l’Institut Charhar), Sai Peipei (assistante de recherche à l’Institut de recherche sur les États-Unis relevant de l’Académie des Sciences sociales de Chine), Hu Biliang (directeur exécutif et professeur d’économie de l’Institut de recherche de l’initiative « la Ceinture et la Route » de l’Université normale de Beijing), Julien Buffet (membre de la rédaction), Ni Sai (membre du personnel de la division Europe et Afrique du Bureau des affaires étrangères du Shandong), Zhou Jialun (directeur de la division Europe et Afrique du Bureau des affaires étrangères du Shandong), Forough Salami-Dadkah(vice-présidente aux relations internationales du Conseil Régional de Bretagne), Yu Lintao (chercheur à l’Académie d’études sur la Chine et le monde contemporains), Anaïs Chailloleau (traductrice professionnelle), Hu Yu (professeure de français à l’Université des études internationales de Beijing et interprète indépendante), Sébastien Roussillat (traducteur professionnel, il a remporté le IVe concours « Pont vers le chinois » en 2011), Guo Zhidong (chercheur sur la culture traditionnelle chinoise au Musée de la cour n° 93 à Beijing), Wang Wei (chercheur associé à l’Institut d’économie et de politique du monde relevant de l’Académie des Sciences sociales de Chine).

  • La Vie du Rail hebdo n°3793 : La Route de la Soie

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    Par : Yann Goubin

    S’inspirant du mythique itinéraire qui permettait de transporter des marchandises entre la Chine et l’Europe, le président Xi Jinping a (re)lancé, en 2013, la nouvelle route de la soie. Elle traverse l’Asie centrale et la Russie, par le fer et la route, afin d’exporter les marchandises produites dans l’est de la Chine très éloigné de la côte et des ports. Ce projet, historiquement parti de Chongqing, n’a cessé de se développer depuis, multipliant les villes de départs et les points de passage frontalier avec le Kazakhstan. Outil économique, c’est aussi un moyen pour la Chine d’étendre son influence jusque dans les pays européens en cofinançant les plateformes multimodales ou les lignes de chemin de fer.

    Le 24 juin, un train de marchandises est arrivé à Valenton. Il était parti de Nanchang, en Chine, le 5 juin, avec dans ses conteneurs, 40 millions de masques chirurgicaux et des équipements pour les personnels hospitaliers (gants, sacs hydrosolubles, distributeurs de gel sans contact, etc.).

    Ce train est l’un des exemples – celui-là était aussi symbolique par son chargement – de ce qu’il est convenu d’appeler la nouvelle route de la soie. Il s’agit d’un ambitieux projet (il est encore en devenir sur bien des aspects), voulu par les Chinois, notamment leur président, il y a une petite dizaine d’années. Il consiste à transporter des marchandises vers l’Europe, non par voie maritime comme c’est l’usage depuis quelques décennies entre ces deux continents, mais par voie terrestre, par la route, en construisant des axes modernes, et par le chemin de fer, avec quelques aménagements.

    Si l’arrivée de trains en provenance de Chine est devenue presque banale, c’est qu’elle se multiplie depuis quelques années.

    Pour lire la suite, cliquez-ici !

     
  • La revue Dialogue arrive

     
     
     
     
     
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    Et oui ça y est le #numéro 1 de la #revue #dialogue #Chine #france est prêt ! #diplomatie #silkroad #routedelasoie #presse

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  • Le Myanmar désireux d’ouvrir les projets BRI aux étrangers

    par Dr. Sébastien Goulard

    Fin juillet, les autorités birmanes ont choisi de diviser certains appels d’offre concernant la construction de la nouvelle ville de Yangon, un projet de la BRI au Myanmar. Cette décision pourrait permettre à des entreprises étrangères, dont les Européennes de participer à la construction de cette nouvelle ville.

    Le Myanmar et la BRI

    De nombreux projets de la BRI devraient être poursuivis au Myanmar. Le corridor Economique Chine Myanmar qui reliera Kunming, capitale du Yunnan à l’océan indien est un segment important des nouvelles routes de la Soie ; il permettra ainsi de mieux connecter les régions du sud-ouest de la Chine au commerce mondial, tout en évitant le détroit de Malacca. Pour le Myanmar, la réalisation de ce corridor permettra de moderniser les infrastructures du pays alors que certains investisseurs étrangers hésitent à opérer dans le pays en raison de la crise des Rohingyas. Dans ce pays pendant longtemps confronté à des mouvements sécessionnistes, les projets de la BRI permettront de mieux connecter les régions entre-elles.

    Une forte présence chinoise

    La mise en place des projets BRI au Myanmar est la conséquence d’une forte participation de la Chine dans l’économie birmane ; ainsi la Chine est depuis 2018 le premier partenaire commercial du Myanmar, et l’un des principaux investisseurs. La BRI intervient au bon moment au Myanmar alors que le pays a entamé son ouverture économique.

    En janvier 2020, le président chinois Xi Jinping menait une visite officielle au Myanmar pour discuter de l’avancement des projets de la BRI et décidait avec les autorités birmanes d’accroître la coopération entre les deux pays. D’autre part, l’année 2020 devait marquer les relations sino-birmanes puisque 2020 était l’année du tourisme et de la culture entre le Myanmar et la Chine. Malheureusement, la crise de la Covid-19 a limité les festivités.

    La nouvelle ville de Yangon

    Au Myanmar, la réalisation de la BRI comporte plusieurs projets dont notamment celle du port de Kyaukpyu, sur le littoral occidental. Un autre programme concerne la création d’une ville nouvelle proche de l’ancienne capitale de Yangon. Yangon est aujourd’hui le principal centre économique du pays, mais avec l’ouverture du Myanmar, les infrastructures actuelles risquent de ne plus être suffisantes dans les prochaines années. C’est pourquoi les autorités ont lancé un projet d’aménagement sur l’autre rive de la rivière Yangon.

    Il s’agit d’un projet relativement ancien, lancé en 2014, mais qui a été révisé à de nombreuses reprises, en raison de ses coûts élevés et des possibles risques d’inondation. 

    Cette nouvelle ville devrait être un modèle de développement durable, avec une priorité donnée aux smart technologies. Elle devrait aussi être facilement connectée à Yangon.

    Sa construction doit être menée en deux phases. La première phase, d’une superficie de 90 km² devrait se terminer en 2025. Le seconde, beaucoup plus ambitieuses et comprenant un nouveau port devrait être achevée pour 2050. A terme, la nouvelle ville de Yangon devrait abriter plus de 1,5 million d’habitants et s’étendre sur une superficie deux fois supérieure à celle de Singapour.  Mais ce projet, très ambitieux demande du temps, c’est pourquoi les autorités birmanes ont décidé de le faire évoluer encore une fois.

    Le nouveau projet

    Le nouveau projet de ville devrait donc être divisé en différents programmes comme l’a annoncé le ministre des investissements U Thaung Tun lors d’une conférence qui s’est tenue le 29 juillet 2020. En 2018, la « New Yangon Development Company » (NYDC), une entreprise contrôlée par l’état signait un contrat de 1,5 milliard de dollars avec l’entreprise chinoise « China Communications Construction Company » (CCCC) concernant la construction et l’aménagement de la future zone.

    Le gouvernement birman n’a pas annulé cet accord, mais a choisi de diviser le projet, en créant des sous-projets qui seraient ouverts à d’autres entreprises suivant le principe du « défi suisse », c’est-à-dire qu’elles pourront remporter le marché si elles offrent de meilleures conditions que CCCC.

    Le premier sous-projet qui est estimé à environ 800 millions de dollars, inclut un parc industriel, un pont, et plusieurs zones commerciales et résidentielles. Le gouvernement birman a demandé à plusieurs cabinets de consultants internationaux de superviser l’organisation de ce défi suisse afin d’accroître la transparence de ce projet.

    Pour le directeur de la NYDC, Serge Pun, la construction de la nouvelle ville ainsi que celle des autres projets de la Bri devraient s’accélérer dans les prochains mois alors que dans ce contexte post-Covid19, le Myanmar aura besoin de créer de nouveaux emplois. C’est une des raisons pour lesquelles cette subdivision a été faite, pour ainsi construire rapidement une zone industrielle créatrice d’emplois.

    Une volonté d’ouverture

    Cette modification du projet de Yangon New City traduit aussi la volonté des autorités birmanes à ouvrir les projets BRI et à être plus transparents. En dehors de la nouvelle ville de Yangon, des entreprises asiatiques poursuivre leur expansion dans l’ancienne capitale. Ainsi début août, le japonais « Aeon Mall » a annoncé la construction prochaine d’un centre commercial géant à Yangon, ce qui traduit la confiance de cette entreprise dans l’économie birmane.

    Le développement économique de Yangon devrait pouvoir attirer de nombreuses entreprises étrangères dont européennes.

    Source OBOR -Europe

  • Pascal Ordonneau sur Mandarin Tv