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Et si nous regardions la crise sanitaire du Covid19 autrement ? Et si nous suivions les informations à l'aide des dessins de Patrick Bonjour ? Ce livre est unique, il propose une lecture dessinée du confinement mais également de la réception des informations comme de leurs incohérences.
Ce livre est à la fois un témoignage et un en même temps une poésie de l'instant. Nous sommes comme pris dans un tourbillon d'émotions et de questionnements.
Diplômées est la revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités (AFFDU). Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe.
"100 ans de lutte(s) pour l'égalité" est un numéro particulier. Il s'agit pour l'AFFDU de fêter son centenaire. Un siècle de luttes pour convaincre de la nécessité de l'égalité mais aussi soutenir l'éducation des femmes. Depuis sa création en 1920, l'AFFDU ne cesse d'affirmer que ce sont là deux facteurs de paix.
Cependant, fêter les 100 années passées ne suffit pas ! Nous devons aussi regarder le futur et proposer aux nouvelles générations de prendre la continuité de la lutte. Et comment fêter, les 100 ans sans appeler nos soeurs de luttes ? Ce numéro révèle ainsi le siècle écoulé en faisant le point sur les luttes passées mais cherche aussi à poser les questions du futur.
Ont participé à ce numéro : Nicole Fouché, Corinne M. Belliard, Monique Dental, Marie-Josée Salmon, Geneviève Fraisse, Jean-Michel Belorgey, Marie Claire Hamard, Catherine Guyot, Christine Villeneuve, Sylvina Boissonas, Elisabeth Nicoli, Anne Bergheim-Nègre, Isabelle Poinloup, Claude Mesmin, Françoise Thébaud, Françoise Sauvage, Cynthia Ghorra-Gobin, Catherine Philippe, Isabelle Germain, Natacha Henry, Moira Sauvage, Claudine Monteil, Sonia Bressler, Yvette Cagan, Anne-Sophie Coppin, Isabelle Mons, Martine Ségalen, Jing Xie
Comment honorer la mémoire et les sacrifices de nos ancêtres qui ont tant rêvé d’une Algérie démocratique, d’un peuple souverain et d’un État de droit ? Plaçant l’intérêt national au-dessus de toute considération, la Constitution est l’expression de la volonté du peuple, fidèle aux valeurs du 1er novembre 1954, ayant mobilisé toutes les énergies pour l’unité, la liberté et la dignité. La Constitution tire ses sources de la volonté du peuple et de son génie révélé notamment lors du congrès de la Soummam, symbole d’union dans l’efficacité, la solidarité et le respect de la volonté du peuple. L’héritage commun au peuple Algérien exprimé dans la Constitution ne peut être modifié ni révisé. La Constitution est au-dessus de toutes et de tous ; elle est la loi fondamentale qui garantit les libertés et les droits individuels et collectifs, protège la règle du libre choix du peuple, confère la légitimité à l'exercice des pouvoirs et consacre l'alternance démocratique par la voie d'élections libres et transparentes.
Seul souverain direct, le peuple Algérien, par sa Constitution, assure la séparation des pouvoirs, l'indépendance et l’autonomie de la justice, ainsi que la protection juridique et le contrôle de l'action des pouvoirs publics, dans une société où règnent la légalité et l'épanouissement de l'humain dans toutes ses dimensions.
Le peuple Algérien demeure attaché à ses choix pour la réduction des inégalités sociales et l'élimination des disparités régionales. Il s'attèle à bâtir une économie productive, participative et compétitive dans le cadre d'un développement durable et de la préservation de l'environnement.
La jeunesse est au centre de l'engagement national à relever les défis économiques, sociaux et culturels, un engagement dont elle sera, avec les générations futures, la principale bénéficiaire. Fort de ses valeurs spirituelles, profondément enracinées, et de ses traditions de solidarité et de justice, le peuple Algérien est confiant dans ses capacités à lutter pacifiquement pour sa souveraineté, son identité et son unité dans la diversité, ainsi qu’à œuvrer au progrès social, économique et culturel du monde d'aujourd'hui et de demain. Ce Préambule fait partie intégrante de la Constitution.
La démocratie est une notion simple et complexe à la fois. Le terme Démocratie est susceptible d’avoir plusieurs définitions que toutes renvoient vers un principe unique et central celui de la souveraineté populaire. La définition la plus usitée est que la démocratie est à la base un régime politique qui permet aux citoyens de participer aux décisions politiques de la cité. Mais faut-il savoir comment l’exercer vu la multitude des modèles démocratiques. La démocratie n’est pas seulement un système politique de gouvernance, mais aussi une certaine idée de la société dans laquelle les droits et libertés individuels sont respectés ainsi que toutes les autres dimensions, culturelle, cultuelle et sociologique. Comment peut-on exercer cette démocratie ? Quel est le modèle démocratique qui sied à notre société ? Et par quels moyens ? Ce sont les questions, parmi tant d’autres, que nous nous sommes posés avant de rédiger cet ouvrage. Nous ne savons pas s’il existe une constitution parfaite… nous pensons que la meilleure serait celle qui conviendrait à tout un peuple dans toute sa diversité et qui satisferait toutes ses composantes sociologiques. Ce qui est sûr est qu’une mauvaise constitution rendrait inéluctablement un peuple malheureux même si nous savons qu’une bonne constitution n’est pas le tout, et que ce n’est certainement pas un gage d’épanouissement et de bonheur d’un peuple. Son application, son respect et ses outils (qui en découlent) sont tout autant importants que son contenu. L’Algérie a eu des tentatives démocratiques par le passé pour la mise en place d’un système démocratique mais sans trop de réussite, hélas avortées, toutes se sont soldées par un échec et même pire une crise politique qui s’est transformée en crise humanitaire pendant la décennie noire. Quelles sont les causes de ces échecs, est-ce dû à une constitution inadaptée ? Est-ce dû aux mauvaises pratiques démocratiques ? Est-ce dû à une mauvaise application ? Est-ce dû à un manque de culture démocratique ? Nous sommes convaincus, qu’une constitution basée sur un principe démocratique qui s’articule autour du principe fondamental de la souveraineté du peuple, adaptée à notre société et à ses valeurs, avec des règles efficaces et pragmatiques constitueraient un cadre nécessaire pour la mise en route d’une démocratie « Algérienne ». Nul besoin de système politique importé, notre défi est de concevoir et de mettre en place un système politique tenant compte des spécificités Algériennes. Une démocratie Algérienne conçue et portée par ses enfants. L’Algérien a prouvé, par le passé et à maintes reprises, qu’il est capable de relever les défis dans tous les domaines et notamment dans celui du droit constitutionnel. Nous savons que le droit constitutionnel, au même titre que les autres disciplines, a fait des progrès considérables. Les générations futures vont pouvoir profiter directement de toutes les avancées incarnées dans la modernité démocratique. Quel que soit le problème, nous disposons, non pas de la solution explicite, mais bien des voies, de méthodologies pour l’aborder et qui nous permettent de trouver la solution ou du moins de s’y rapprocher le plus possible. Le pire de tout, ce sont les demi-savants, ceux qui sont néanmoins persuadés d’avoir tout compris. Évitons d’être prisonniers de nos certitudes et faisons le choix volontaire d’être en perpétuelle remise en cause ainsi nous pourrions constamment avancer et être dans un processus d’amélioration continue. L’Algérie a enfanté de grands hommes, tels que Larbi Ben Mhidi, Abane Ramedane, Krim Belkacem, Ferhat Abbas et tant d’autres qui ont mené un combat pour que l’Algérie soit une démocratie. Notre volonté est de leur emboiter le pas et de porter cet héritage sacré mal mené à ce jour. Notre devoir pour nous et pour les générations futures est d’achever et de parfaire leur œuvre pour laquelle il y a eu tant de sacrifices consentis et chèrement payés par le sang de nos valeureux martyrs. Le projet de constitution pour une Nouvelle Algérie conçu par Algériens sans frontières est le résultat d’une recherche comparative portant sur l’étude de cent trente (130) constitutions déjà en vigueur dans le monde. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une démarche citoyenne personnelle et collective, insufflée par une nécessité vitale de changement de mode d’organisation et de fonctionnement sociétaux. Ce besoin exprimé par tout un peuple est l’émanation d’un sursaut et d’une prise de conscience populaires que connait notre pays, l’Algérie. Cet ouvrage est une contribution citoyenne au renouveau intellectuel et politique que vit notre pays ces derniers temps. Renouveau initié par le peuple, par la jeunesse de tout un pays pour un idéal commun, pour une Algérie Nouvelle. Un Etat de droit, une justice sociale, un équilibre des pouvoirs et la souveraineté du peuple entres autres sont les principes fondamentaux de cette Nouvelle Algérie que nous voulons pour nos enfants et pour les générations futures. Cet ouvrage a été pensé et rédigé par trois citoyens, animés par l’amour du pays, par le sens du devoir et du patriotisme, faisant partie de la société civile et œuvrant dans le monde associatif au sein de l’association « Algériens sans Frontières ». Ce projet de constitution est l’aboutissement d’un travail de recherche très minutieux, d’une réflexion collective, de longs débats contradictoires et d’une rédaction soigneusement pensée. Au préalable, une recherche documentaire a été réalisée sur plus de cent trente (130) constitutions existantes ce qui a constitué le substrat de base que nous avons analysé et débattu. Tout au long de ce projet, nous avons essayé d’apporter des innovations tant en matière de justice que dans les autres domaines à savoir le législatif et l’exécutif. Parmi celles que nous avons choisies ici comme exemple, sont les innovations suivantes : Approche ascendante : pour concrétiser cette approche, nous avons implémenté le principe de décentralisation du pouvoir exécutif via une autonomie communale. Faisant ainsi de la Commune un acteur à part entière dans la prise de décision au niveau local et par ce biais elle devient inéluctablement la cellule active et de base dans le schéma organisationnel de notre société. Autonomie judiciaire : nous avons doté le pouvoir judiciaire de ses propres instances et outils pour une autonomie totale. Suppression de la motion de censure et du droit Présidentiel de dissoudre l’Assemblée législative : nous avons retiré toute possibilité au Président de la République de dissoudre l’Assemblée législative. La possibilité de révocation d’un élu : un élu ayant failli à sa mission s’exposera à la procédure de révocation initiée par le peuple. L’introduction du principe de la hiérarchie des normes : chaque acte législatif doit être conforme à l’acte législatif supérieur et ce jusqu’au plus haut niveau, à savoir la Constitution. Chaque acte législatif peut être soumis au contrôle de conformité exercé par la Cour constitutionnelle. Ce projet de constitution s’articule autour d’un principe phare qui est celui de la souveraineté du peuple qui s’exprime en conjuguant démocratie directe via le Référendum populaire et démocratie représentative via les élus du peuple. Notre souci majeur a été de trouver un équilibre et une complémentarité entre les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire. En toute humilité, nous espérons que ce travail fasse l’objet d’une attention particulière de la part, aussi bien des spécialistes que des profanes. Nous souhaitons que cet ouvrage constituerait une référence de base pour tout autre projet de ce type. Nous souhaitons enfin que cet ouvrage inspirerait des personnes voulant le meilleur pour une nouvelle Algérie unie et indivisible. Le projet de constitution pour une Algérie Nouvelle est disponible en langue Arabe et en langue Tamazight.
Nous allons publier ce livre qui fait date dans l'histoire de l'Algérie mais également de l'humanité. Il s'agit pour les auteurs d'établir un projet de constitution afin de rendre le peuple algérien souverain en son pays.
Lachemi Belhocine est passionné par les sciences juridiques, titulaire d'une licence en droit Algérien (1988) et d'une licence en droit Suisse (1998), titulaire d'un brevet d'avocat au barreau Suisse (2002). Passionné par les langues, il parle kabyle, arabe, français, anglais, allemand et espagnol. Actif dans le domaine humanitaire depuis 1991, cofondateur de l'association "Avenir" en 2007. Depuis mai 2019,Il est également cofondateur et Président d'Algériens sans frontières (ASF).
Reza Guemmar est ngénieur en électronique, diplômée en 1992 de l'Université des Sciences et de Technologies Houari Bourmediene (USTHB). Titulaire en 1996 d'un diplôme universitaire en informatique appliquée de l'université d'Orsay Paris XI. Responsable de projets en Informatique dans une grande multinationale. Depuis 1990, il est militant politique. Depuis plus de 20 ans, il milite également dans l'humanitaire.Cofondateur de plusieurs Think Tank, il n'en demeure pas moins amoureux des sciences sociales et de la politique. Il est également membre d'Algériens Sans Frontières (ASF) monde et Président d'Algériens Sans Frontières France.
Deux auteurs qui veulent faire émerger la démocratie, la discussion entre les peuples d'Algérie & du monde mais aussi et surtout établir une souveraineté du peuple algérien... Un projet magnifique et plein d'humanité qui n'attend que vos commentaires. Il sera publié à la fois en livre et à la fois ici par chapitres...
Pour son second numéro la revue Dialogue met en évidence le lien entre la Chine et la France en matière de silver-économie. Un numéro riche en illustrations, en compréhension des marchés et des échanges en matière de savoir-faire. A nouveau, des experts chinois et français se répondent au travers de la revue Dialogue.
Ont participé à ce numéro :KONG WEI (responsable du Comité national du vieillissement de Chine), YANG YUCHUN (professeur adjoint à l’Institut chinois pour l’éducation et le développement social de l’Université normale de Beijing), ALEXANDRE MARTINAUD ( juriste et bénévole à la FIAPA), FRANÇOIS VELLAS (professeur à l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et président de l’AIUTA), WENFEI WANG (doctorante de l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées), CUI WEI (professeur adjoint de la faculté des affaires gouvernementales et publiques relevant de l’Université des médias de Chine), SHA ZUKANG (ancien sous-secrétaire général aux Nations Unies), JEAN-PIERRE RAFFARIN (ancien premier ministre français et président de la Fondation Prospective et Innovation) Sonia Bressler (éditrice & experte de la Chine), YI XIAOZHUN (directeur général adjoint de l’OMC), JUSTIN VAÏSSE (fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix), CAI FANG (vice-président de l’Académie des sciences sociales de Chine), ZHANG LIANQI (économiste, vice-président de l’Association des affaires fiscales de Chine), NATHANIEL FAROUZ (directeur général d’ORPEA China), WANG LIGANG (adjoint au Maire de Taiyuan), LI XIAOBO (membre suppléant du XIXe Comité central du PCC, vice-président de la CCPPC du Shanxi, maire de Taiyuan), ERICKA BAREIGTS (maire de Saint-Denis), RASHID ALIMOV (membre de l’Institut Taihe, ancien secrétaire général de l’OCS), GUO ZHIDONG (chercheur en culture traditionnelle au No 93 Courtyard museum), SUN ZHIPENG (rédacteur en chef adjoint de New Star Press), SÉBASTIEN ROUSSILLAT (traducteur professionnel, il a remporté le IVe concours « Pont vers le chinois » en 2011), ANAËLLE SHAHAR (manager digital, master en communication digitale), SHI LU (personnalité des médias et traductrice)...
Writing for the British think tank Chatham House, Lee Jones and Shahar Hameiri challenge a proposition that has become commonplace: China’s Belt and Road Initiative (BRI) is primarily a geostrategic instrument consciously designed to ensnare target countries into unsustainable levels of debt, and thereafter using that leverage to generate political influence. Jones and Hameiri contend that the BRI is far from being a grand strategic plan. “China’s development financing system is too fragmented and poorly coordinated to pursue detailed strategic objectives,” they write, basing their conclusions on detailed case studies of Chinese investments in Sri Lanka and Malaysia. When it comes to serious debt problems arising out of Chinese projects in both countries, Jones and Hameiri blame local elites as well as Western financial institutions.
Without litigating their conclusions one way or the other, the Chatham House report does raise an interesting question: To what extent have China’s BRI plans been the result of careful forethought and sensitivity to changing political realities in target countries?
India’s stance on the BRI might provide some answers.
From an Indian perspective, one of the most mystifying aspect of the BRI has been Beijing’s insistence that Kolkata is a node in the Maritime Silk Route, both before and – more strikingly after – India’s vocal rejection of the initiative. By way of refusing to participate in the inaugural Belt and Road Forum in 2017, the Indian foreign ministry issued an unusually blunt statement criticizing it. Despite this, an April 2019 map of the BRI included two other Indian ports in the run-up to the second edition of the forum, which India again boycotted. Strangely enough, that map — which was later removed — also included territory both countries dispute, as well as Chinese claims, as part of India.
This suggests lack of a coherent plan or, simply, confusion. None of that bodes well for an initiative that many have imputed with grand strategic value.
Or, it could be a case of wishful thinking based on China’s misreading of the changing contours of India’s foreign policy under Narendra Modi, partly driven by its own actions.
Since the beginning of India’s economic liberalization in the early 1990s, the country’s foreign policy has situated its role in India’s domestic economic transformation project. From this flowed a belief in the power of economic interdependence to manage disputes, and balance competitive impulses with cooperation.
When the Hindu-right Bharatiya Janata Party (BJP) first came to power, it portrayed Pakistan and China as the reasons behind India’s decision to test nuclear weapons in 1998. It also fought a limited war with Pakistan the year after. And yet, the Atal Bihari Vajpayee government also sought to bring about a lasting solution to the Kashmir dispute through talks, both with Pakistan as well as local separatists. To understand how extraordinarily conciliatory this approach really was, keep in mind that India and Pakistan almost went to war again while Vajpayee was in power, following a failed attack on the Indian Parliament in December 2001.
The center-left secularist coalition that came to power after Vajpayee adopted a familiar trajectory. It pursued vigorous back channel negotiations with then-Pakistani President Pervez Musharraf around Kashmir. But strikingly, not only did it not respond militarily to the 2008 Mumbai attacks, afraid that any escalation could derail India’s economic prospects, but months after the attack, in July 2009 the Manmohan Singh government made generously concessionary remarks toward Pakistan through a joint statement in Egypt.
To be sure, the Singh government was far from naive. In its calculations, peace would simultaneously free India from being hyphenated with Pakistan in the eyes of the international community, as well as allow it to pursue economic power unperturbed. The latter would, in turn, assure India’s place in the world as a great power — this was the foundational assumption that shaped Singh’s neoliberal grand strategy. This strategy also presumed that cultivating economic interdependence with China would help push the larger strategic rivalry between the two countries to the back burner. Around that time and reflecting the mood in New Delhi, a prominent Indian analyst talked about the need to think “big enough to overcome borders” in order to bring about greater connectivity between Tibet and India.
When the BJP returned to power in 2014, beginning with inviting the Pakistani prime minister to Modi’s swearing-in ceremony (along with other regional leaders) in 2014 to an impromptu late-2015 visit to Pakistan, it looked like Modi’s approach to that country would be, at its core, similar. When it came to China, Modi also favored the old formula of delinking the border dispute and economic cooperation between the two countries. For example, he promoted a land route to China passing through Bangladesh and Myanmar, and promised a more relaxed visa regime for Chinese nationals on his first visit to China in 2015.
Around that time, Beijing started pitching the Belt and Road Initiative (then referred to as the “One Belt, One Road” project) to India. From the Chinese perspective, there were no good reasons why India would refuse. After all, India was the second-largest shareholder in the China-launched Asian Infrastructure Investment Bank. As chief minister of Gujarat, Modi had also actively courted investments from China and made four trips to that country.
In April 2015, Xi visited Pakistan and announced funding of $46 billion for energy and infrastructure projects there which — taken together — forms the China-Pakistan Economic Corridor (CPEC). At the heart of what became a marquee component of the BRI was a plan to link the Pakistani port of Gwadar to Xinjiang through a land route passing through Gilgit-Baltistan – territory India ceded to Pakistan after their first war in 1947.
For Modi’s BJP, Pakistan was an obviously sensitive issue; what now became clear to his government was China’s intent to legitimize Pakistan’s “occupation” of Gilgit-Baltistan through CPEC. Add to this the twists and turns that followed – including China’s refusal to let status-seeking India join the Nuclear Suppliers Group in 2016 as well as its political intrusion into New Delhi’s sphere of influence — and China’s BRI plans for India were effectively dead by the time the initiative was officially launched.
Edward Luttwak has famously described China as an “autistic power,” where “decisions on foreign affairs are almost always made on the basis of highly simplified, schematic representations of unamenable complex realities …” Its failure to rope India into the BRI illustrates the moniker. China had assumed that independent of its own actions, India will continue to inflexibly stick to a strategy of separating economics and geopolitics, and New Delhi will measure economic gains on their own terms.