@soniabressler #fyp #pourtoi #democracy #tiktok #tiktokacademy you don’t have to be a big corporation to start democracy #beyou #analysedudiscours #livre ♬ BORN FOR THIS - Foxxi
démocratie
-
De la démocratie en Suisse sur TikTok
-
Dominique Motte sur Rebelle
Ici, j'ai déjà écrit sur la démocratie, sur l'utopie qui la sous-tend. Spinoza écrivait, avec justesse : "la démocratie est l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir".
Bizarrement, nous vivons une époque où les moyens d'expression sont démultipliés, nous laissant penser que nos voix sont entendues pourtant le sentiment d'insatisfaction grandi. Comme le note Cynthia Fleury, les pathologies de la démocratie sont nombreuses. Il y a comme un paradoxe : quand on défend l'individualisme alors la démocratie s'éloigne. En d'autres termes, la démocratie ne peut pas être une somme d'individus isolés. Cependant elle doit garantir la liberté de tous ses membres.
C'est là que nous devons prendre conscience, comme le souligne Dominique Motte qu'il n'y aura pas de démocratie en France (ni ailleurs dans le monde) sans de fortes transformations sociales. Il est donc temps de questionner les entrailles même de la démocratie et de son fonctionnement. Dans un livre de 800 pages aux couleurs suisses, Dominique Motte, interroge le modèle démocratique suisse. Comme il le souligne dans un magnifique sous-titre "vous ne vivez pas en démocratie, et vous ne le savez pas..." Il est donc temps de prendre conscience du fonctionnement suisse et de voir ce qu'il peut nous apporter.
Pour lire la suite, cliquez-ici !
-
Dominique Motte sur le Front Populaire
-
Et si on écoutait Dominique Motte ?
-
Reza Guemmar
Ingénieur en électronique, diplômé en 1992 de l'Université des Sciences et de Technologies Houari Bourmediene (USTHB). Titulaire en 1996 d'un diplôme universitaire en informatique appliquée de l'université d'Orsay Paris XI. Responsable de projets en Informatique dans une grande multinationale.
Depuis 1990, il est militant politique. Depuis plus de 20 ans, il milite également dans l'humanitaire.Cofondateur de plusieurs Think Tank, il n'en demeure pas moins amoureux des sciences sociales et de la politique.
Il est également membre d'Algériens Sans Frontières (ASF) monde et Président d'Algériens Sans Frontières France. -
Lyazid Benhami : « Osons être ambitieux pour l’Algérie ! »
Nous publions ci-dessous l’intervention de l’écrivain Lyazid Benhami, lors de la rencontre du 10 octobre 2020 tenue à l’Académie de la diplomatie des relations internationale à Genève autour du livre « Projet de Constitution de l’Algérie nouvelle » co-rédigé par Maitres Lachemi Belhocine et Reza Guemmar. Contribution.
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d’abord à remercier messieurs Lachemi Belhocine et Reza Guemmar pour leur travail sérieux. En nous proposant le Projet de constitution de l’Algérie nouvelle, ils nous invitent à être ambitieux pour notre pays, et par-delà à rendre hommage à nos martyrs pour les sacrifices consentis.
Ce Projet de constitution de l’Algérie nouvelle implique une vision politique et un choix de société.
Par les différents sujets évoqués, on ne peut qu’être qu’optimiste sur les perspectives sociétales. Ces propositions revêtent un caractère universel. Pour la plupart d’entre elles sont issues de constitutions ayant fait leurs preuves dans le temps, et pour d’autres elles sont inspirées par les us et coutumes de l’Algérie.
Une vision politique ambitieuse n’est possible qu’en ayant et qu’en s’appuyant sur un certain courage politique.
Au vu des propositions suggérées dans ce travail, nous ne pouvons qu’y adhérer, et peut-être même que d’autres pays pourraient s’y inspirer.
Les sujets abordés sont ambitieux et modernes, tels que :
– La neutralité et l’impartialité de l’Etat dans le domaine des cultes.
– Une égalité parfaite entre les femmes et les hommes
– Une démocratie participative (souveraineté du peuple).
– Une indépendance du pouvoir judiciaire (avec une autonomie organisationnelle et budgétaire)
– Une réforme de l’État (décentralisation du pouvoir exécutif, autonomie communale, mise en place d’une armée républicaine et enfin protéger l’Institution militaire de tout clivage politique, mise en avant du référendum).
La Constitution idéale, je dirai qu’il faut la rêver, la penser, et enfin l’exprimer. C’est ce que nos deux amis ont tenté de faire. En tout cas cet exercice est réussi, il ne peut laisser indifférent plus d’un.
Toute loi fondamentale est perfectible. Celle figurant dans cet ouvrage a plusieurs mérites, notamment ceux de la stabilité et de la modernité, en sus de son efficience. Cette œuvre est issue d’une étude comparative de 130 constitutions à travers le monde. Les auteurs se sont attachés notamment aux principes de jurisprudence et aux mécanismes juridiques innovants. Par exemple : une souveraineté populaire dans laquelle la commune devient un instrument important et le pilier de son exercice.
La démocratie est très certainement une conception qui varie d’un pays à un autre. Par cette proposition du Projet de constitution de l’Algérie Nouvelle, les auteurs semblent privilégier une démocratie et une organisation de la vie politique et culturelle spécifiques aux us et coutumes de l’Algérie. Cette proposition de démocratie à l’algérienne est soucieuse des valeurs historiques et culturelles algériennes.
On remarque dans le préambule de ce projet, également la référence aux valeurs de la culture algérienne et à l’esprit du Congrès de la Soummam.
Comme disait Aristote, » le commencement est plus que de la moitié de l’objectif », donc osons être ambitieux pour l’Algérie, en invitant au débat constructif et salvateur mais sans exclure aucune sensibilité.
Je n’oublie pas que le mérite revient en priorité aux citoyennes et aux citoyens qui ont su exprimer depuis longtemps leurs revendications légitimes de changement. Je dirai qu’en quelques sortes, nos deux co-auteurs ne sont que la plume de ce digne peuple algérien.
Si Jean Jacques Rousseau, le premier à avoir conféré la souveraineté au peuple, avait attendu l’assentiment de quelqu’un, il n’aurait certainement pas écrit « Du Contrat social » !
Lyazid Benhami (*)
-
Une Constitution pour une Algérie nouvelle ?
Le livre de Lachemi Belhocine et de Reza Guemmar, « Projet de Constitution de l'Algérie nouvelle», a fait l'objet d'un débat riche et passionnant lors de la rencontre organisée par le réseau Algériens sans frontières (ASF) le 10 octobre dernier à l'Académie de la diplomatie et des relations internationale à Genève. Compte-rendu.
L’Algérie, un des grands pays Africains pour ne pas dire dans le monde, qu’on appelait il y a quelques années la « Mecque des révolutionnaires », aujourd’hui titube, vacille et n’arrive plus, parait-il, à retrouver son chemin en tant que : « République algérienne démocratique et populaire », projetée par le Congrès de la Soummam magistralement conduit par le duo Abane Ramdane et Ben M’hidi ! Est-ce une fatalité ?
Les crises successives, en l’occurrence la Crise de l’été 1962, le Printemps berbère, les Evènements d’octobre 88, le Terrorisme des années 1990, le Printemps noir et le Mouvement populaire de 22 février 2019 ne sont-ils pas autant d’indicateurs qui renseignent à plus d’un titre que le système politique algérien, né depuis l’indépendance à ce jour, grogne dans tous ses rouages ?
Mais comme le soulignait si bien Me Mabrouk Belhocine, une des mémoires de l’Algérie colonisée et décolonisée : « on doit écrire l’histoire même avec ses pages noires ». Son compagnon de lutte Ferhat Abbas, premier président Gouvernement provisoire de République algérienne, prononce la sentence : « Un Etat « confisqué » est un Etat « mort-né ».
Que se passe-t-il avec l’Algérie, 58 ans après son indépendance ? Sommes-nous un troupeau de moutons qui donnera naissance à un gouvernement de loups, pour reprendre Agatha Christie ? Montesquieu n’avait-t-il pas raison dans sa sentence dans son œuvre L’esprit des lois : « toute nation a le gouvernement qu’elle mérite » ?
Les Algériennes et Algériens peuvent-ils se concilier et se réconcilier et marcher comme un seul homme et prendre conseil de son histoire et discuter de son présent pour projeter son futur ? Pouvons-nous débattre d’un modèle institutionnel et constitutionnel à la hauteur de nos aspirations et de notre histoire, autrement dit d’une Algérie nouvelle que le peuple ne cesse de revendiquer ?
Le Mouvement populaire, appelé « révolution du sourire » ou « Hirak », aboutira-t-il à la mise en place d’un système politique tenant compte des spécificités algériennes ? Un système qui s’articulera autour de la souveraineté du peuple, adapté à la société et à ses valeurs et tenant compte de règles pragmatiques capables de donner naissance à une démocratie algérienne est-il possible ?
La réponse est évidente mais encore faut-il définir et puis avoir le courage de partager ce meilleur. C’est ce qu’a été débattu lors d’une rencontre organisée par le réseau Algériens Sans frontières (ASF) le 10 octobre dernier à l’Académie de la diplomatie des relations internationale à Genève, autour du livre de Lachemi Belhocine et de Reza Guemmar, « Projet de constitution de l’Algérie nouvelle».
« Projet de constitution de l’Algérie nouvelle»
Le Projet de constitution de l’Algérie nouvelle est le résultat d’une étude comparative de 130 constitutions en vigueur à travers le monde. Il faut ajouter à cela un travail minutieux mené sur le terrain et à travers les quatre coins du pays. « Nul besoin de système politique importé », lit-on dans l’avant-poste de l’ouvrage « Projet de constitution de l’Algérie nouvelle ». Toute loi fondamentale est perfectible. Celle figurant dans cet ouvrage a plusieurs mérites, notamment ceux de la stabilité et de la modernité, attachés notamment aux principes de jurisprudence et aux mécanismes juridiques qui ont fait leurs preuves depuis très longtemps.
A l’ouverture des interventions, Me Lachemi Belhocine, présidant du ASF, avait dans sa plaidoirie décortiqué la question : C’est quoi une Algérie nouvelle ? Est-ce le retour aux racines avec un nouveau départ ? N’est-il pas temps que l’Algérie retrouve son chef historique et signataire de son extrait de naissance, en l’occurrence Karim Belkacem à Evian ?
-
Conférence de Lachemi Blhocine & Reza Guemmar
-
Chapitre n°1 - De l’Algérie
TITRE PREMIER DES PRINCIPES GÉNÉRAUX RÉGISSANT LA SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE
Chapitre n°1 : de l'Algérie
Article premier.
- L’Algérie est un État libre, indépendant et souverain.
- L'Algérie est une République démocratique.
- Elle est fondée sur le principe immuable de la primauté du civil sur le militaire.
- Elle est une et indivisible.
- Le présent article ne peut faire l’objet de révision.
Article 2.
- La religion musulmane ainsi que les autres religions pratiquées par les minorités sont protégées par la Constitution.
- La neutralité et l’impartialité de l’Etat sont garanties.
- Le présent article ne peut faire l’objet de révision.
Article 3.
- L’Arabe et le Tamazight sont les langues nationales et officielles.
- L’État œuvre à promouvoir ces langues parlées et écrites, patrimoine culturel de l’Algérie et protège ces langues, piliers de l’identité Algérienne.
- Le présent article ne peut faire l’objet de révision.
Article 4.
L’Anglais et le Français sont les langues acquises et protégées.
Article 5.
- La capitale de l’Algérie est temporairement Alger.
- Boughezoul sera la future capitale de l’Algérie.
Article 6.
- Le drapeau national, le sceau de l’État et l'hymne national sont des acquis de la Révolution du 1er novembre 1954. Ils sont immuables.
- Le drapeau national et l’hymne national, se caractérisent comme suit :
- Le drapeau national est vert et blanc frappé en son milieu d'une étoile et d'un croissant rouges.
- L'hymne national est «Qassaman».
- Le drapeau national, le sceau de l’État et l'hymne national sont définis par la loi.
- Le présent article ne peut faire l’objet de révision.
-
Préambule
Comment honorer la mémoire et les sacrifices de nos ancêtres qui ont tant rêvé d’une Algérie démocratique, d’un peuple souverain et d’un État de droit ?
Plaçant l’intérêt national au-dessus de toute considération, la Constitution est l’expression de la volonté du peuple, fidèle aux valeurs du 1er novembre 1954, ayant mobilisé toutes les énergies pour l’unité, la liberté et la dignité.
La Constitution tire ses sources de la volonté du peuple et de son génie révélé notamment lors du congrès de la Soummam, symbole d’union dans l’efficacité, la solidarité et le respect de la volonté du peuple.
L’héritage commun au peuple Algérien exprimé dans la Constitution ne peut être modifié ni révisé.
La Constitution est au-dessus de toutes et de tous ; elle est la loi fondamentale qui garantit les libertés et les droits individuels et collectifs, protège la règle du libre choix du peuple, confère la légitimité à l'exercice des pouvoirs et consacre l'alternance démocratique par la voie d'élections libres et transparentes.Seul souverain direct, le peuple Algérien, par sa Constitution, assure la séparation des pouvoirs, l'indépendance et l’autonomie de la justice, ainsi que la protection juridique et le contrôle de l'action des pouvoirs publics, dans une société où règnent la légalité et l'épanouissement de l'humain dans toutes ses dimensions.
Le peuple Algérien demeure attaché à ses choix pour la réduction des inégalités sociales et l'élimination des disparités régionales. Il s'attèle à bâtir une économie productive, participative et compétitive dans le cadre d'un développement durable et de la préservation de l'environnement.
La jeunesse est au centre de l'engagement national à relever les défis économiques, sociaux et culturels, un engagement dont elle sera, avec les générations futures, la principale bénéficiaire.
Fort de ses valeurs spirituelles, profondément enracinées, et de ses traditions de solidarité et de justice, le peuple Algérien est confiant dans ses capacités à lutter pacifiquement pour sa souveraineté, son identité et son unité dans la diversité, ainsi qu’à œuvrer au progrès social, économique et culturel du monde d'aujourd'hui et de demain.
Ce Préambule fait partie intégrante de la Constitution.