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presse

  • Dominique Motte sur Rebelle

    Dominique Motte, article, presse, démocratie, suisse, rebelle, route de la soie-éditions, livre, essais

    Ici, j'ai déjà écrit sur la démocratie, sur l'utopie qui la sous-tend. Spinoza écrivait, avec justesse : "la démocratie est l’union des hommes en un tout qui a un droit souverain collectif sur tout ce qui est en son pouvoir".

    Bizarrement, nous vivons une époque où les moyens d'expression sont démultipliés, nous laissant penser que nos voix sont entendues pourtant le sentiment d'insatisfaction grandi. Comme le note Cynthia Fleury, les pathologies de la démocratie sont nombreuses. Il y a comme un paradoxe : quand on défend l'individualisme alors la démocratie s'éloigne. En d'autres termes, la démocratie ne peut pas être une somme d'individus isolés. Cependant elle doit garantir la liberté de tous ses membres.   

    C'est là que nous devons prendre conscience, comme le souligne Dominique Motte qu'il n'y aura pas de démocratie en France (ni ailleurs dans le monde) sans de fortes transformations sociales. Il est donc temps de questionner les entrailles même de la démocratie et de son fonctionnement. Dans un livre de 800 pages aux couleurs suisses, Dominique Motte, interroge le modèle démocratique suisse. Comme il le souligne dans un magnifique sous-titre "vous ne vivez pas en démocratie, et vous ne le savez pas..." Il est donc temps de prendre conscience  du fonctionnement suisse et de voir ce qu'il peut nous apporter. 

     

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  • Claude Mesmin dans la revue de l'AFPEN

    Claude Mesmin, Reconnaissance de la psychologie, essai, psychologie, ethno-clinique, route de la soie éditionsClaude Mesmin ex-présidente de l'Association Française des psychologues Scolaires (AFPS), vient de publier un petit opus tout à fait passionnant pour nous expliquer comment la psychologie a eu des difficultés à se faire reconnaître dans le champ institutionnel.

    Elle fait une large place au secteur de la psychologie scolaire qu’elle connait particulièrement bien puisqu'elle en a parcouru toutes les étapes et rencontré toutes les embûches.

    Dans cet essai détaillé sur la longue marche qui a conduit non sans mal au statut juridique de psychologue de l'Éducation Nationale, Claude Mesmin au travers de son parcours professionnel nous relate l’évolution de la psychologie à l’école et en dehors.

    Après un survol de l'histoire des premiers psychologues scolaires, l’auteure s'attache surtout à décrire le pro-cessus de regroupement des organisations professionnels au sein de l'Association Nationale des Organisations de psychologues (ANOP) dans les années 1970-1980. Ses fonctions de présidente de l'AFPS et de vice-présidente de l’ANOP l'ont amenée à être au cœur de la lutte pour la reconnaissance du titre de psychologue par la loi du 25 juillet 1985. Claude Mesmin analyse son impact sur la situation des psychologues scolaires et l'évolution de leur formation.

    Claude Mesmin a contribué à l’évolution de l’AFPS, dans son rôle dans la formation continue (Congrès, université d'été, séminaires...) et dans son implantation sur la scène internationale par son implication dans l'Association Internationale de Psychologie Scolaire (ISPA) dont l'AFPS/AFPEN est membre depuis les années 90.

    Après un doctorat de psychologie clinique et pathologique, devenue universitaire, Claude Mesmin a poursuivi son travail de formatrice auprès des psychologues scolaires dans le cadre du DEPS de Paris 5, puis en soutenant un DESS de psychologie de l'enfant et de l'adolescent à l'université Paris 8, permettant ainsi à de nombreux psychologues scolaires de compléter leur formation. Son expertise ethnoclinique appliquée aux enfants de migrants et à leurs familles a largement ouvert l'horizon des pratiques des psychologues à l'école.

    Nous avons pu travailler ensemble dans les années 1980 entre autres autour de la prévention du sida, et dans le cadre de l’option de psychologie scolaire internationale que j’ai pu animer dans le DESS.

    Pour les nouveaux psychologues de l'Éducation Nationale qui y trouveront leur généalogie professionnelle et matière à construire leur identité de psychologue à l'école, et pour toutes celles et ceux qui ont vécu cette période, je recommande la lecture de ce livre hautement stimulant et qui nous invité à dire :

    Longue vie à l'AFPEN !

    J-C. Guillemard, Docteur en Sciences de l'Éducation, psychologue retraité de l'Éducation Nationale,

    ex-président de l'AFPS (1981-1987) et de l'ISPA (1985-1991).

     

  • Laurent Hassid dans la presse slovène !

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  • Chao Ye dans la presse

    Chao Ye, la pressent parle, Chineen 100 notions

  • Laurent Hassid dans Libération

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    On retrouve Laurent Hassid dans l'article intitulé  "JO : la Slovénie, petit pays dans la cour des grands" dans Libération. Un article de Julie Renson Miquel et Julien Lecot font remarquer que la Slovénie a brillé aux Jeux Olympiques de Tokyo. "Basket, cyclisme, canoë, ski, escalade… Du haut de ses deux millions d’habitants, la Slovénie rivalise dans de nombreux sports avec les meilleures nations."

    "Le sport occupe une place toute particulière en Slovénie. Un jour férié lui est même dédié depuis l’année dernière : le 23 septembre, en hommage au premier titre olympique remporté par le pays, en 2000, à Sydney. Selon Simona Kustec, la ministre de sport citée par Ouest France, 65 % des Slovènes pratiqueraient une activité physique régulière, contre 48 % des Français. Pour Laurent Hassid, chercheur associé au laboratoire Pléiade et auteur d’Une géopolitique de la Slovénie (La Route de la Soie Editions, 2021), l’intérêt des Slovènes pour le sport est avant tout un héritage du régime communiste de l’ex-Yougoslavie, qui mettait en avant les performances de ses athlètes. «À la fin de la Yougoslavie, le sport était aussi une manière de se distinguer. A l’époque, toute la population était sur un pied d’égalité d’un point de vue social, explique-t-il. Montrer qu’on est actifs par le sport, dans une dynamique positive, était très important pour se démarquer et prouver que l’on avait réussi. Ça continue aujourd’hui : en Slovénie, beaucoup font attention à leur apparence et montrent des signes extérieurs de richesse pour témoigner de leur réussite. Je pense que, d’une certaine manière, le sport en fait partie.»

     

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  • Laurent Hassid sur le podcast "c'est encore loin ?"

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  • Pascal Ordonneau sur Xerfi

  • Patrick Bonjour qu'Ovide dise 9 dans la presse

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    MDF n°1334 - article sur Qu'Ovide dise 9(1)_Page_12.jpg

  • Jennifer Bondon sur RCF

    jennifer bondon, avec maman tout roule, RCF, Presse, Radio, la route de la soie - éditionss

    On la reconnaît à son large sourire, à sa vivacité, à sa sympathie... Qu'il est bon d'écouter Jennifer raconter son parcours, ses combats. Alors on se lance, on l'écoute et on comprend pourquoi, avec, elle, tout roule !

  • Francis Denis dans l'écritoire des muses

    Francis Denis, jardins, femme trouée, livres, littérature, la route de la soie - éditions

     

    S’échapper de la classification des genres

    Par Annie Forest-Abou Mansour

     

    image jardin(s).jpgDeux nouvelles, « Jardin(s) » et « La Femme trouée », du nouveau recueil Jardin(s) de Francis Denis, peintre et écrivain à « « l’imagination débordante », sont offerts aux lecteurs. Deux nouvelles au climat et aux thèmes mélancoliques et tragiques comme dans ses précédents ouvrages : La Traversée, Le Passage, Les Désemparés, La Saison des Mauves et le chant des Cactus (1). Apparemment simple au premier regard, ce recueil est en réalité d’une grande complexité narrative et psychologique. Il échappe à la classification des genres. Ces nouvelles, cristallisation de moments intenses à la dimension émotionnelle puissante, allient en effet le roman, le genre épistolaire, le théâtre, le monologue intérieur, devenant dialogue théâtral avec ses contraintes dramaturgiques comme la présence de didascalies,« (Rires) », « Nouveaux sourires », les prénoms en caractères gras en début de tirade, l’absence de verbes introducteurs de paroles… Ces nouvelles proposent au lecteur un univers pimenté d’arcanes secrètes et étranges où réalité et fiction se mêlent intimement et mystérieusement et où différentes instances narratives apparaissent.

     

    Le jardin réel et métaphorique

     

    Le titre de l’opuscule et de la première nouvelle, Jardin(s), s’accorde aussi aux champs lexicaux du second texte, « La Femme trouée ». Jardin (s) , titre au pluriel glissé entre parenthèses, espèce de mise en exergue,  annonce le petit jardin de René, à « la végétation, si luxuriante et si colorée », symbole de régénéréscence, de vie, de solidarité, hâvre de jeu et de joie pour les enfants des voisins :« lieu convivial où chacun pouvait trouver sa dose de bien-être, se sentir moins isolé et tisser un patchwork de petits bonheurs en société ». Jardin, créateur d’instants de bonheur pour le protagoniste dans le sombre, triste et ennuyeux quartier où il réside. Jardin, paysage extérieur et intérieur, miroir de l’âme, « reflet de (l’) âme », en osmose avec le ressenti de René, s’épanouissant lorsqu’il est heureux, s’étiolant lorsqu’il sombre. Jardin de Marthe devenu potager, jardin des souvenirs : « Les souvenirs, ça se cultive. Comme les légumes dans le potager (...) », métaphore et champ lexical de la culture évoquant l’idée d’une renaissance possible par le biais de la mémoire, de l’imagination et du rêve. Un jardin mortifère et vivant, oxymore enfoui dans les plis du texte.

     

    Un univers sombre

     

    L’ouvrage de Francis Denis plonge le lecteur dans l’univers mélancolique et émouvant de René exprimé à merveille dans l’énumération : « Chagrin, nostalgie, lamentation, soupir, tristesse, désolation, la liste des mots pouvant traduire cette plongée dans la mélancolie est on ne peut plus fournie ». Univers émouvant et mélancolique aussi de Clotilde, Marthe, Marguerite, des coeurs simples et fragiles brisés par la destinée, aspirant au bonheur, à l’affection et à la tranquillité.

    Les personnages principaux des deux nouvelles, - René, Marthe, Marguerite,- sont des humains, profondément humains, des écorchés vifs, accablés par le malheur, la solitude, l’ennui. René, englué dans une réalité sombre et mortifère, n’a pour amis que son ombre et Nestor, son poisson rouge (« Lorsque je dis « nous », je m’entends bien, il s’agit de moi-même et de mon ombre. On peut éventuellement y ajouter la présence de Nestor, mon poisson rouge, le cercle de mes relations intimes ou non s’arrêtant là ») ! Homme hypersensible, il se sent dévalorisé, inexistant, invisible aux yeux des autres. Il veut, comme Marthe, être reconnu, « faire partie de leur monde ». La construction d’une piscine verticale va momentanément transformer son existence et rompre sa solitude : « Tout le monde fait maintenant la queue pour pouvoir bénéficier à la fois de la piscine et du cadre enchanteur de mon jardin ». Grâce à cette piscine étrange, il découvre l’amour, inespéré et incroyable, en la personne de la jeune Clotilde, femme idéale, sens de sa vie. En effet, des trouées de lumière transfigurent l’existence de tous ces malheureux : le soutien de l’Abbé Pierre durant le terrible hiver 54, les souvenirs de soirées de Noël en famille, la rencontre, pour Marthe, de ses employeurs, - personnages absents, vus en creux -, devenus des amis, la complicité fraternelle entre leurs enfants et la petite Marguerite qui fréquente la même école privée qu’eux, matérialisation de l’accession à une autre classe sociale : « Joie et fierté qui redoublaient quand il lui arrivait de conduire elle-même les trois écoliers jusqu’à la grande grille en métal forgé. Pour elle, ces grilles étaient le symbole d’un monde inaccessible, une espèce de paradis auquel elle n’aurait jamais cru pouvoir accéder. Enfin, elle avait sa place dans la société ! ». Ces instants lumineux, - des souvenirs essentiellement - métamorphosent la vie de Marthe. Le rêve et l’inconscient libérateurs favorisent l’évasion et l’émancipation de cette femme que quarante cinq ans séparent du tragique incendie, ellipse temporelle infinie, hiatus profond expliquant le titre de la nouvelle. La mort de la mère au prégnant amour, nécessaire scission entre elle et sa fille, met en branle le corps et la parole de la grabataire (« Maintenant, maintenant que Maman est morte, il va falloir se lever. / descendre jusqu’au village pour appeler à l’aide. / Crier enfin. Redevenir soi-même / Accepter la guérison et regarder plus loin, plus loin encore ») dans une vie mise en abyme vécue intensément. Le bonheur ne peut-il exister que dans le rêve aux effets cathartiques, compensations aux échecs de la vie , dans l’observation de la beauté luxuriante de la Nature et dans la création ?

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