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littérature

  • Offrez de l'amour !

    livres, amour, nos auteurs, poésie, littérature, passion

  • Une course à finir

     

    Roland Giraud, une course à finir, route de la soie-éditions, livres, art, littérature

    Dans ce récit Roland Giraud nous entraîne à la verticale. Nous avons avec lui le souffle court, le coeur qui bat fortement. Avec lui nous suivons cette histoire de vie, d'amour, de défis, de dépassement. Nous sommes encordés, nous grimpons, nous jouons à cache-cache avec le sommet.

     

    • Genre : Récit
    • Nombre de pages : 132 
    • ISBN : 9791097042615
    • Date de parution : 09/11/2020 
    • Langue: français
  • Francis Denis

    Francis denis, auteur, la route de la soie-éditions, littérature Né en 1954, auteur et artiste peintre autodidacte , Francis DENIS réside à Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, en France. Il a exercé la profession d’éducateur de 1973 à 2014.

    Il fut le co-fondateur de la revue poétique Lieux-d'Être avec le poète Régis LOUCHAËRT puis co-organisateur du festival d'art sacré contemporain « Les Regardeurs de Lumière » en la cathédrale de Saint-Omer de 2008 à 2013.

    Il a désormais à son actif trois recueils de nouvelles :

    - Les Saisons de Mauve ou le Chant des Cactus,

    - Le Château des Dieux

    - Les Désemparés  parus aux Éditions Delatour France.

    Nombreux textes et illustrations en revue papier ou sur le net à travers le monde (Le Chasseur Abstrait, Népenthès, Aéra zinc, Blue Fifth Review, Ellipsis, Les Trompettes Marines, Le Capital des Mots, Squeeze, Voxpoesi, The Ilanot Review , Taj Mahal Review, Monolito, La Ira de Morféo, The Milo Review, L'Ampoule aux éditions de l'Abat-Jour, Under the Gum Tree, Kritiks, Artyhum, Arte.es, Traversées, etc... ).

    Expositions en France et à l'étranger.

  • Francis Denis dans l'écritoire des muses

    Francis Denis, jardins, femme trouée, livres, littérature, la route de la soie - éditions

     

    S’échapper de la classification des genres

    Par Annie Forest-Abou Mansour

     

    image jardin(s).jpgDeux nouvelles, « Jardin(s) » et « La Femme trouée », du nouveau recueil Jardin(s) de Francis Denis, peintre et écrivain à « « l’imagination débordante », sont offerts aux lecteurs. Deux nouvelles au climat et aux thèmes mélancoliques et tragiques comme dans ses précédents ouvrages : La Traversée, Le Passage, Les Désemparés, La Saison des Mauves et le chant des Cactus (1). Apparemment simple au premier regard, ce recueil est en réalité d’une grande complexité narrative et psychologique. Il échappe à la classification des genres. Ces nouvelles, cristallisation de moments intenses à la dimension émotionnelle puissante, allient en effet le roman, le genre épistolaire, le théâtre, le monologue intérieur, devenant dialogue théâtral avec ses contraintes dramaturgiques comme la présence de didascalies,« (Rires) », « Nouveaux sourires », les prénoms en caractères gras en début de tirade, l’absence de verbes introducteurs de paroles… Ces nouvelles proposent au lecteur un univers pimenté d’arcanes secrètes et étranges où réalité et fiction se mêlent intimement et mystérieusement et où différentes instances narratives apparaissent.

     

    Le jardin réel et métaphorique

     

    Le titre de l’opuscule et de la première nouvelle, Jardin(s), s’accorde aussi aux champs lexicaux du second texte, « La Femme trouée ». Jardin (s) , titre au pluriel glissé entre parenthèses, espèce de mise en exergue,  annonce le petit jardin de René, à « la végétation, si luxuriante et si colorée », symbole de régénéréscence, de vie, de solidarité, hâvre de jeu et de joie pour les enfants des voisins :« lieu convivial où chacun pouvait trouver sa dose de bien-être, se sentir moins isolé et tisser un patchwork de petits bonheurs en société ». Jardin, créateur d’instants de bonheur pour le protagoniste dans le sombre, triste et ennuyeux quartier où il réside. Jardin, paysage extérieur et intérieur, miroir de l’âme, « reflet de (l’) âme », en osmose avec le ressenti de René, s’épanouissant lorsqu’il est heureux, s’étiolant lorsqu’il sombre. Jardin de Marthe devenu potager, jardin des souvenirs : « Les souvenirs, ça se cultive. Comme les légumes dans le potager (...) », métaphore et champ lexical de la culture évoquant l’idée d’une renaissance possible par le biais de la mémoire, de l’imagination et du rêve. Un jardin mortifère et vivant, oxymore enfoui dans les plis du texte.

     

    Un univers sombre

     

    L’ouvrage de Francis Denis plonge le lecteur dans l’univers mélancolique et émouvant de René exprimé à merveille dans l’énumération : « Chagrin, nostalgie, lamentation, soupir, tristesse, désolation, la liste des mots pouvant traduire cette plongée dans la mélancolie est on ne peut plus fournie ». Univers émouvant et mélancolique aussi de Clotilde, Marthe, Marguerite, des coeurs simples et fragiles brisés par la destinée, aspirant au bonheur, à l’affection et à la tranquillité.

    Les personnages principaux des deux nouvelles, - René, Marthe, Marguerite,- sont des humains, profondément humains, des écorchés vifs, accablés par le malheur, la solitude, l’ennui. René, englué dans une réalité sombre et mortifère, n’a pour amis que son ombre et Nestor, son poisson rouge (« Lorsque je dis « nous », je m’entends bien, il s’agit de moi-même et de mon ombre. On peut éventuellement y ajouter la présence de Nestor, mon poisson rouge, le cercle de mes relations intimes ou non s’arrêtant là ») ! Homme hypersensible, il se sent dévalorisé, inexistant, invisible aux yeux des autres. Il veut, comme Marthe, être reconnu, « faire partie de leur monde ». La construction d’une piscine verticale va momentanément transformer son existence et rompre sa solitude : « Tout le monde fait maintenant la queue pour pouvoir bénéficier à la fois de la piscine et du cadre enchanteur de mon jardin ». Grâce à cette piscine étrange, il découvre l’amour, inespéré et incroyable, en la personne de la jeune Clotilde, femme idéale, sens de sa vie. En effet, des trouées de lumière transfigurent l’existence de tous ces malheureux : le soutien de l’Abbé Pierre durant le terrible hiver 54, les souvenirs de soirées de Noël en famille, la rencontre, pour Marthe, de ses employeurs, - personnages absents, vus en creux -, devenus des amis, la complicité fraternelle entre leurs enfants et la petite Marguerite qui fréquente la même école privée qu’eux, matérialisation de l’accession à une autre classe sociale : « Joie et fierté qui redoublaient quand il lui arrivait de conduire elle-même les trois écoliers jusqu’à la grande grille en métal forgé. Pour elle, ces grilles étaient le symbole d’un monde inaccessible, une espèce de paradis auquel elle n’aurait jamais cru pouvoir accéder. Enfin, elle avait sa place dans la société ! ». Ces instants lumineux, - des souvenirs essentiellement - métamorphosent la vie de Marthe. Le rêve et l’inconscient libérateurs favorisent l’évasion et l’émancipation de cette femme que quarante cinq ans séparent du tragique incendie, ellipse temporelle infinie, hiatus profond expliquant le titre de la nouvelle. La mort de la mère au prégnant amour, nécessaire scission entre elle et sa fille, met en branle le corps et la parole de la grabataire (« Maintenant, maintenant que Maman est morte, il va falloir se lever. / descendre jusqu’au village pour appeler à l’aide. / Crier enfin. Redevenir soi-même / Accepter la guérison et regarder plus loin, plus loin encore ») dans une vie mise en abyme vécue intensément. Le bonheur ne peut-il exister que dans le rêve aux effets cathartiques, compensations aux échecs de la vie , dans l’observation de la beauté luxuriante de la Nature et dans la création ?

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  • Le Pré aux lucioles

    Ophélie Grevet, Pré aux lucioles, théâtre, la route de la soie - éditions, littérature, art, guerre

  • Le Banquet sans Platon

    Roland Giraud, le banquet, sans Platon, littérature, dialogue, art, poésie, écriture, la route de la soie - éditions

  • Poèmes à chanter

    Roland Giraud, poèmes à chanter, art, littérature, poésie, la route de la soie - éditions

  • Jardins

    Jardins, Francis Denis, littérature, théâtre, la route de la soie-éditions

     

  • Michel Piriou intègre l'Académie des gens de mer

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    La mer est le pays d’inspiration de Michel PIRIOU, par elle, il va à la rencontre du Monde. Avec ses romans, il parcourt les océans à bord de navires d’exception. Il a passé de cette manière le Cap de Bonne Espérance plusieurs fois. Il a raconté ainsi moult ports et petites îles de l’Histoire.

    Son curriculum est multiple car il a consacré son travail à différentes disciplines et à la recherche-action en pédagogie. L’éducation qu’il dit avoir reçue de ses parents et de ses maîtres à l’école et au lycée, l’a amené à faire de la connaissance le sens de son existence. Le savoir donc comme principe qui l’a mené naturellement à une carrière croisée d’étudiant et d’enseignant.

    Carrière d’étudiant parce qu’il a toujours été inscrit à l’université, mathématiques, sciences de l’éducation, astrophysique, … Les derniers cours qu’il a suivis, bien après le passage de la cinquantaine, parlaient de géologie planétaire.

    Carrière d’enseignant parce qu’il a exercé depuis la petite école jusqu’à l’université. La connaissance donc comme une règle de vie et c’est à ce titre qu’il a formé des enseignants à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Bretagne. Il s’est consacré à l’apprentissage de la lecture. Il a animé des recherches-actions sur ces questions en approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Ce fut l’objet de sa responsabilité à la direction du comité de rédaction de la revue Les Actes de Lecture. Il s’est spécialisé aussi dans l’élaboration de Politiques Territoriales de la Lecture en Belgique. À présent, il donne des conférences sur la nature du langage écrit et sur les travaux en Histoire maritime qui alimentent ses romans.

    Tout en conduisant une carrière de 40 ans en tant qu’enseignant et éditorialiste pédagogique, il a produit des textes poétiques, un travail d’écriture de théâtre alors qu’il dirigeait la troupe de la Compagnie les Uns et les Autres. Il se consacre désormais au roman historique maritime. Depuis juillet 2019, il fait parti d’une maison d’édition parisienne qui consacre ses publications au lien entre la France et la Chine. La route de la soie Éditions réunit des écrivains, des philosophes et des sociologues de ces deux pays. Le dernier roman de Michel PIRIOU parle de ces hommes d’exception de la compagnie des Indes qui cherchaient à renforcer l’alternative de la route de la soie par la mer. Il a également écrit quelques essais de sociologie de la lecture ainsi que de nombreux articles, critiques et éditoriaux.

  • Parfum d'or rouge

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    Dans ce titre, il y a le mot parfum qu’il faut prendre comme un indice. Il y a l’or, symbole de tous les pouvoirs. Pour ce qui est du rouge, il suffit de penser au sang. Ou à la tomate. C’est donc un petit roman un peu noir.
    Un jour que j’avais parcouru des coupures de presses sur la question des disparitions, et des enquêtes journalistiques qui tentaient de montrer la persistance de l’esclavage jusque dans les contrées de notre Europe, je me suis lancé dans l’écriture de quelques personnages. Une femme, un homme ; je les ai mariés. J’ai décidé que l’un et l’autre avaient des caractéristiques contraires qui pouvaient mener leur couple au chaos. C’est donc un petit roman un peu psy.
    Je voulais aussi sortir du polar qui fait facilement la part du bon et du mauvais et qui commence toujours par un meurtre. Je me suis retrouvé bientôt avec une dizaine de personnages plus ou moins ambigus que j’ai fait danser autour de cette femme brillante mais distante, presque inaccessible qui fera l’objet d’une disparition. Ou pas ! C’est donc un petit roman un peu trash qui s’achève dans l’or rouge des Pouilles.