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La Route de la Soie - Éditions - Page 17

  • L’Azerbaïdjan au carrefour de la nouvelle route de la soie

    Le 29 juillet 2020 par Jonathan Chaste et Paul-Arthur Luzu

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    En pleine crise sanitaire, les dynamiques d’influences entre grandes puissances sont au cœur de notre actualité. Face à cela l’Azerbaïdjan maintient une politique de non-alignement et garde le cap d’un développement économique appuyé sur les nouvelles routes de la soie chinoises comme l’explique Monsieur Tural Ganjaliyev.

    Malgré la création d’hôpitaux modulaires et l’implication des autorités politiques pour contenir l’épidémie sans impacter trop fortement l’économie l’Azerbaïdjan n’est pas épargné par la crise mondiale et subit « un ralentissement économique de 1,7% ».

    Comme le souligne Tural Ganjaliyev, Chef de la communauté azerbaïdjanaise et Député du Haut Karabagh, nonobstant, la rivalité sino-américaine sur l’échiquier international, et une situation économique dégradée, l’Azerbaïdjan maintient une politique non-alignée tout en entretenant des liens étroits avec des états très différents dont les intérêts sont parfois opposés, comme la Chine et les USA. Un principe défini comme d’importance majeur pour le pays  « compte tenu la situation géographique de l’Azerbaïdjan ». En effet ce dernier fait office d’ étape primordiale « au projet de la nouvelle route de la soie », permettant d’assurer le transport des marchandises entre l’Asie et l’Europe qui servira « au développement économique de la République de l’Azerbaïdjan »

    Le traité de 2018 relatif à la mer Caspienne a permis de positionner l’Azerbaïdjan comme un pays stratégique dans ce projet de nouvelle route de la soie. Il permet ainsi de développer le transport rapide de « marchandises du Kazakhstan à l’Azerbaïdjan via la mer Caspienne et le transport de marchandises vers l’Europe par le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars, initié par l’Azerbaïdjan ».

    Il est important de souligner que l’une des nouvelles routes de la soie avec le plus haut potentiel traverse la mer Caspienne via Aktaou, (ndlr : ville aéroportuaire du Kazakhstan) puis Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan avant de rejoindre la Turquie.

    Retrouver l’interview complète de Monsieur Tural Ganjaliyev pour la Lettre Mensuelle News From The Centre  ici.

     

    Propos recueillis par Jonathan Chaste et Paul-Arthur Luzu

  • Patrick Bonjour qu'Ovide dise 9

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  • Challenges : Le chemin chaotique des Nouvelles routes de la soie

    Les projets d’infrastructures chinois dans le monde ont été stoppés par la pandémie. Nombre de pays débiteurs ne peuvent rembourser leurs prêts. Pékin s’adapte.

    Pièce maîtresse de la politique étrangère du président chinois Xi Jinping, les Nouvelles routes de la soie sont à leur tour touchées par le Covid-19. Nombre de projets ont été mis en attente, quelques-uns ont même été annulés. En février, l'Egypte a suspendu la construction, financée par des fonds chinois, de ce qui devait être la deuxième plus grosse centrale à charbon du monde. Le Bangladesh, le Pakistan et la Tanzanie ont eux aussi abandonné des chantiers ou demandé de meilleures conditions de remboursement à leurs créanciers chinois. Quant au Nigeria, il a annoncé le mois dernier son intention de réexaminer les financements accordés par Pékin. Les dirigeants africains ont collectivement demandé à leurs créanciers souverains, parmi lesquels la Chine, des mesures d'allègement d'urgence de la dette. Le continent noir doit en effet cette année rembourser 8 milliards de dollars sur les 145 milliards que Pékin lui a prêtés pour des projets dont beaucoup sont liés aux Nouvelles routes de la soie.

    Lire la suite sur le site de Challenges

  • Véronique Terrassier

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  • Patrick Bonjour & Sébastien Quagebeur

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  • Jennifer Bondon dans la Charente Libre

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    Jennifer Bondon raconte son histoire hors norme dans son livre « Avec maman, tout roule! » De son parcours du combattant pour adopter en tant que personne en situation de handicap, jusqu’à la création de son association Parhandifférement à Marsac.

    « Ta maman, elle a quatre roues, mais c’est pas grave, c’est la vie! » C’est bercé par cette drôle de formule que le petit Théo, à peine deux ans, a rencontré sa mère adoptive en 2013 dans la moiteur d’une pouponnière de Djibouti. « La présidente de l’association Vivre en famille qui m’accompagnait a dit ça à mon fils, ça m’a marqué », raconte Jennifer Bondon, Marsacoise de 43 ans en situation de handicap.....

    Merci David Gauthier pour cet article sensible sur Jennifer Bondon, une femme incroyable...

     

  • Patrick Bonjour dans la Presse

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  • Poèmes à chanter

    Roland Giraud, poèmes à chanter, poésie, la route de la soie - éditions, livre,

    Suite logique des Pétits poèmes à déchirer, Roland Giraud nous offre des Poèmes à chanter. Ils sont à savourer. Ils nous font voyager dans les interstices du temps et de l'espace. Un voyage au-delà des couleurs, un jeu des odeurs et des joies. Mémoire palpitante des sentiments et des farandoles. 

     

  • Michel Piriou intègre l'Académie des gens de mer

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    La mer est le pays d’inspiration de Michel PIRIOU, par elle, il va à la rencontre du Monde. Avec ses romans, il parcourt les océans à bord de navires d’exception. Il a passé de cette manière le Cap de Bonne Espérance plusieurs fois. Il a raconté ainsi moult ports et petites îles de l’Histoire.

    Son curriculum est multiple car il a consacré son travail à différentes disciplines et à la recherche-action en pédagogie. L’éducation qu’il dit avoir reçue de ses parents et de ses maîtres à l’école et au lycée, l’a amené à faire de la connaissance le sens de son existence. Le savoir donc comme principe qui l’a mené naturellement à une carrière croisée d’étudiant et d’enseignant.

    Carrière d’étudiant parce qu’il a toujours été inscrit à l’université, mathématiques, sciences de l’éducation, astrophysique, … Les derniers cours qu’il a suivis, bien après le passage de la cinquantaine, parlaient de géologie planétaire.

    Carrière d’enseignant parce qu’il a exercé depuis la petite école jusqu’à l’université. La connaissance donc comme une règle de vie et c’est à ce titre qu’il a formé des enseignants à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Bretagne. Il s’est consacré à l’apprentissage de la lecture. Il a animé des recherches-actions sur ces questions en approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Ce fut l’objet de sa responsabilité à la direction du comité de rédaction de la revue Les Actes de Lecture. Il s’est spécialisé aussi dans l’élaboration de Politiques Territoriales de la Lecture en Belgique. À présent, il donne des conférences sur la nature du langage écrit et sur les travaux en Histoire maritime qui alimentent ses romans.

    Tout en conduisant une carrière de 40 ans en tant qu’enseignant et éditorialiste pédagogique, il a produit des textes poétiques, un travail d’écriture de théâtre alors qu’il dirigeait la troupe de la Compagnie les Uns et les Autres. Il se consacre désormais au roman historique maritime. Depuis juillet 2019, il fait parti d’une maison d’édition parisienne qui consacre ses publications au lien entre la France et la Chine. La route de la soie Éditions réunit des écrivains, des philosophes et des sociologues de ces deux pays. Le dernier roman de Michel PIRIOU parle de ces hommes d’exception de la compagnie des Indes qui cherchaient à renforcer l’alternative de la route de la soie par la mer. Il a également écrit quelques essais de sociologie de la lecture ainsi que de nombreux articles, critiques et éditoriaux.

  • Les nouvelles routes de la soie : rêve chinois, cauchemar indien

    Se sentant – non sans raison – menacés d’encerclement à la fois commercial, géostratégique et militaire, les Indiens sont extrêmement suspicieux et craintifs vis-à-vis de l’initiative Belt and Road chinoise, qu’ils tentent de contrecarrer de diverses manières.

    Par Serge Granger / source Aérion 24 News

    Durant le premier forum Inde-Asie centrale tenu à Bichkek en juin 2012, le ministre des Affaires extérieures de l’Inde, Edappakath Ahamed, dévoilait la Connect Central Asia Policy en grande pompe. Quelques mois plus tard, l’annonce du projet de la nouvelle route de la soie par la Chine en 2013 et le déblocage de crédits nécessaires à sa réalisation en novembre 2016 indisposaient les Indiens. Affirmant de pas avoir été consultés, les Indiens sont toujours réfractaires à ce projet pour de multiples raisons.

     
     

    Dans le « Grand Jeu » pour la domination de l’Asie centrale, le pionnier de la géopolitique, Halford MacKinder, émettait la thèse que la domination terrestre du couloir euro-asiatique garantissait la domination du monde. Quarante ans plus tard, Spykman avançait l’idée que c’était la domination maritime sur les flux commerciaux qui garantissait la puissance. Plus récemment, une série de publications relisaient la thèse du Grand Jeu en y incluant la participation de l’Inde et de la Chine (1). Or, si l’Inde n’a que très peu d’emprise sur la route terrestre, la route maritime constitue pour elle un enjeu vital.

    Ainsi, plusieurs observateurs indiens perçoivent les routes de la soie comme étant la confirmation d’un désir de domination chinoise sur le corridor euro-asiatique qui encerclerait l’Inde, limitant sa capacité à bénéficier du commerce intercontinental. Plus grave encore, la croissance de l’influence politique de la Chine en Asie centrale menacerait la sécurité indienne. Pour Nirupama Rao, ex-ambassadeur de l’Inde en Chine et aux États-Unis, l’initiative des routes de la soie est même l’expression d’un hard power chinois croissant à la fois dans les mers asiatiques et en Asie continentale (2).

    Capter le flux commercial

    Sur terre

    Quels que soient les cartes et les plans des routes de la soie terrestres, on ne peut que constater que très peu de connectivité infrastructurelle est prévue avec l’Inde. Le corridor sino-pakistanais reliant Kashgar au port de Gwadar contourne l’Inde, alors que le corridor Bangladesh-Chine-Inde-Birmanie (BCIM) permet à la Chine d’atteindre la baie du Bengale par la Birmanie.

    Outre le pétrole et le gaz, les minerais importés par la Chine pourraient également utiliser le corridor sino-pakistanais. Dans cette perspective, la Chine a investi 3,5 milliards de dollars pour l’acquisition de la mine de cuivre d’Aynak, en Afghanistan, par la China Metallurgical Group Corporation, et pour la construction d’un chemin de fer reliant la province de Logar, au sud de Kaboul, à la ville-frontière pakistanaise de Torkham. En plus du gisement de cuivre, les Chinois sont intéressés par le fer et les mines d’or du pays. Le corridor répondra au manque d’infrastructures afghan et entre dans le cadre d’un projet plus vaste pour l’Asie centrale. La puissance économique de la Chine doit ainsi agir comme un aimant attirant les importations et laissant l’Inde et la Russie sur leur faim.

    La question de la connectivité entre l’Inde et l’Asie centrale (qui n’ont pas de frontière commune), revêt donc une importance primordiale. Or, pour rejoindre l’Asie centrale, l’itinéraire le plus court en partant d’Inde passe par le Pakistan et l’Afghanistan. Étant donné que l’hostilité du Pakistan envers l’Inde et sa coopération avec la Chine sont évidents, la connectivité terrestre avec l’Asie centrale reste problématique. Le peu de connectivité entre l’Inde et l’Asie centrale la forçait à se fier jusque-là malgré tout au transit pakistanais pour commercer avec l’Afghanistan, incapable de s’entendre avec le Pakistan sur un traité qui aurait permis des tarifs suffisamment bas pour ne pas pénaliser les importations et exportations de l’Afghanistan. L’ouverture en octobre 2017 du port iranien de Chabahar permet désormais à l’Inde de contourner le corridor sino-pakistanais tout en transitant par l’Iran et désenclave l’Afghanistan vers le sud. Cette nouvelle route, élaborée sans l’aide de capitaux chinois, non seulement sert à sécuriser les échanges commerciaux de l’Inde avec l’Afghanistan, mais elle mine aussi la capacité pakistanaise à faire monter les enchères pour tout transit sur son territoire (3).

    Pour contrecarrer les routes de la soie terrestres chinoises, l’Inde riposte également avec d’autres partenaires comme l’Iran et la Russie, qui projettent une route intermodale avec le projet North-South Transport Corridor reliant Mumbai à St-Petersbourg, via Téhéran et Bakou. Ce projet augmentera nécessairement le commerce bilatéral, anémique aujourd’hui (sauf dans le secteur de l’armement), entre l’Inde et la Russie. Également, le projet d’autoroute trilatérale Inde-Birmanie-Thaïlande permettra au Nord-Est de l’Inde, pratiquement enclavé, d’accéder à de nouvelles routes vers l’Asie du Sud-Est. Les routes indiennes vers le Sud-Est asiatique sont primordiales, car elles faciliteront les exportations indiennes qui plafonnent vers cette région.

    Sur mer

    L’océan Indien est loin d’être l’océan des Indiens. L’arrivée de la Chine en océan Indien indispose New Delhi, qui voit se multiplier des installations portuaires où battent les pavillons chinois. Gwadar au Pakistan est sans doute celui que craint le plus l’Inde : un port financé et géré par la Chine qui pourrait toujours abriter des destroyers chinois en cas de conflits maritimes ou de piraterie. En juillet 2017, les autorités srilankaises signaient avec Pékin une entente similaire à celle de Gwadar, pour ses installations portuaires de Hambantota. En décembre 2016, la Chine concluait une multitude d’ententes pour les ports du Bangladesh, d’une valeur de 21 milliards de dollars. Les contrats de construction des infrastructures portuaires transportant les hydrocarbures vers les raffineries de Chittagong furent octroyés aux Chinois en octobre 2017, confirmant l’emprise de la Chine dans le transport maritime des denrées qu’importent et exportent les voisins de l’Inde.

    Pour concurrencer les routes de la soie maritimes de la Chine, l’Inde et le Japon ont lancé l’Asia Africa Growth Corridor (AAGC) en novembre 2016. Ce projet vise à relier le Japon, l’Océanie, l’Asie du Sud-Est, l’Inde et l’Afrique, continent de plus en plus sino-centré. Le retard du projet Kaladan, en Birmanie, qui visait lui aussi à limiter la dépendance birmane envers les infrastructures proposées par la Chine, a poussé les autorités birmanes à octroyer aux Chinois l’exploitation et le transport par gazoducs des trillions de mètres cubes de gaz naturel au large de l’État de Rakhine vers le Yunnan.

    Dans les négociations

    D’un point de vue commercial, les routes de la soie favorisent la Chine dans le commerce euro-asiatique, puisque ces infrastructures est-ouest favorisent une croissance des exportations de biens, une force majeure du pays. Ces infrastructures permettront également à la Chine d’importer plus facilement des matières premières en les réexpédiant en produits finis. Pour l’Inde, cette concurrence accrue de la Chine met en péril le développement du parc industriel national, essentiel à la création d’emplois dans un pays peuplé de jeunes.

    En augmentant son interdépendance économique avec les pays traversés par les routes de la soie, la Chine accentue son influence au sein des négociations du Partenariat économique global régional (RCEP). S’il devient une réalité, le RCEP sera le plus grand accord commercial de libre-échange au monde, incluant plus de 45 % de la population mondiale, et premier accord de libre-échange entre la Chine et l’Inde. Alors qu’il en est à sa 20e ronde de négociations, la Chine impose sa vision en faveur de plus amples concessions sur les échanges de biens, et non de services comme le désire l’Inde. Initialement lancés par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), il y a cinq ans, les pourparlers doivent se conclure bientôt et tout arrangement tarifaire risque de bénéficier à la Chine. L’Inde, jugée trop protectionniste par les autres parties au RCEP, devra abaisser ses tarifs douaniers. Mais, contrairement à la Chine, l’Inde compte une société civile vigilante et revendicatrice, qui peut défaire les gouvernements et remettre en cause le chemin de la libéralisation. Par exemple, c’est plus de 90 millions de paysans indiens qui arrondissent leurs fins de mois par la production laitière et une déréglementation de l’industrie occasionnerait de grandes manifestations paralysantes. Bien que majoritaire en ce moment, le gouvernement indien peut difficilement abandonner ses politiques protectrices, contraires à l’esprit du libre-échange. Il en va de même pour le secteur industriel, qui n’est tout simplement pas capable de rivaliser avec celui de la Chine, hormis quelques industries comme le textile ou la pharmaceutique. Avec une initiative des routes de la soie sino-centrée, l’Inde aura encore plus de difficultés à se joindre aux chaines de valeurs asiatiques.

    Inquiétudes géopolitiques

    Le programme de connectivité d’infrastructures accroitra aussi l’influence stratégique de la Chine dans les zones maritimes concernées par les nouvelles routes de la soie et qui comprennent l’océan Indien, les eaux de la baie du Bengale et la mer d’Oman. Cette activité chinoise inquiète l’Inde, acteur géopolitique prédominant dans cet espace maritime. Sa préoccupation principale est de savoir si les nouvelles infrastructures, liées à la Chine et financées par elle, seront utilisées à des fins militaires et stratégiques.

    Le gouvernement indien est également particulièrement inquiet au sujet du corridor sino-pakistanais qui comprend des projets sur le territoire cachemiri que l’Inde revendique. C’est pourquoi il a fait pression pour l’inclusion d’une disposition au sein de la Charte de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (censée financer certains projets de l’initiative des routes de la soie et dont elle est membre) selon laquelle, dorénavant, l’approbation unanime des projets financés en territoires contestés est requise. La localisation géographique du Pakistan coupe l’Inde d’un accès direct vers l’Afghanistan, alors que son emplacement stratégique permet à la Chine de contenir, ou du moins de remettre en cause, la montée en puissance d’une Inde comme puissance terrestre et maritime. En Asie du Sud, les réalités du « trois quart indien » (l’Inde représentant 75 % de la population, du PIB et du territoire régional) poussent les petits pays comme le Sri Lanka, la Birmanie et le Bangladesh à accueillir à bras ouverts la présence chinoise pour lui faire contrepoids. Et les différents ports de ces pays permettent à la Chine d’étaler son collier de perles en limitant la capacité indienne à contrôler l’océan Indien.