Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

livres - Page 2

  • Chapitre n°1 - De l’Algérie

    Algérie, constitution, Lachemi Belhocine, Rez Guemmar, projet, démocratie, souveraineté, peuple

    TITRE PREMIER
 DES PRINCIPES GÉNÉRAUX RÉGISSANT
 LA SOCIÉTÉ ALGÉRIENNE

    Chapitre n°1 : de l'Algérie

     

    Article premier.

    1. L’Algérie est un État libre, indépendant et souverain.
    2. L'Algérie est une République démocratique.
    3. Elle est fondée sur le principe immuable de la primauté du civil sur le militaire.
    4. Elle est une et indivisible.
    5. Le présent article ne peut faire l’objet de révision.

     

    Article 2.

    1. La religion musulmane ainsi que les autres religions pratiquées par les minorités sont protégées par la Constitution.
    2. La neutralité et l’impartialité de l’Etat sont garanties.
    3. Le présent article ne peut faire l’objet de révision.

     

    Article 3.

    1. L’Arabe et le Tamazight sont les langues nationales et officielles.
    2. L’État œuvre à promouvoir ces langues parlées et écrites, patrimoine culturel de l’Algérie et protège ces langues, piliers de l’identité Algérienne.
    3. Le présent article ne peut faire l’objet de révision.

     

    Article 4.

    L’Anglais et le Français sont les langues acquises et protégées.

     

    Article 5.

    1. La capitale de l’Algérie est temporairement Alger.
    2. Boughezoul sera la future capitale de l’Algérie.

     

    Article 6.

    1. Le drapeau national, le sceau de l’État et l'hymne national sont des acquis de la Révolution du 1er novembre 1954. Ils sont immuables.
    2. Le drapeau national et l’hymne national, se caractérisent comme suit :
      1. Le drapeau national est vert et blanc frappé en son milieu d'une étoile et d'un croissant rouges.
      2. L'hymne national est «Qassaman».
    3. Le drapeau national, le sceau de l’État et l'hymne national sont définis par la loi.
    4. Le présent article ne peut faire l’objet de révision.
  • Retrouvez-nous sur Instagram

    Instagram, La route de la soie, éditions, livres, art, publications, revues

  • Francis Denis dans l'écritoire des muses

    Francis Denis, jardins, femme trouée, livres, littérature, la route de la soie - éditions

     

    S’échapper de la classification des genres

    Par Annie Forest-Abou Mansour

     

    image jardin(s).jpgDeux nouvelles, « Jardin(s) » et « La Femme trouée », du nouveau recueil Jardin(s) de Francis Denis, peintre et écrivain à « « l’imagination débordante », sont offerts aux lecteurs. Deux nouvelles au climat et aux thèmes mélancoliques et tragiques comme dans ses précédents ouvrages : La Traversée, Le Passage, Les Désemparés, La Saison des Mauves et le chant des Cactus (1). Apparemment simple au premier regard, ce recueil est en réalité d’une grande complexité narrative et psychologique. Il échappe à la classification des genres. Ces nouvelles, cristallisation de moments intenses à la dimension émotionnelle puissante, allient en effet le roman, le genre épistolaire, le théâtre, le monologue intérieur, devenant dialogue théâtral avec ses contraintes dramaturgiques comme la présence de didascalies,« (Rires) », « Nouveaux sourires », les prénoms en caractères gras en début de tirade, l’absence de verbes introducteurs de paroles… Ces nouvelles proposent au lecteur un univers pimenté d’arcanes secrètes et étranges où réalité et fiction se mêlent intimement et mystérieusement et où différentes instances narratives apparaissent.

     

    Le jardin réel et métaphorique

     

    Le titre de l’opuscule et de la première nouvelle, Jardin(s), s’accorde aussi aux champs lexicaux du second texte, « La Femme trouée ». Jardin (s) , titre au pluriel glissé entre parenthèses, espèce de mise en exergue,  annonce le petit jardin de René, à « la végétation, si luxuriante et si colorée », symbole de régénéréscence, de vie, de solidarité, hâvre de jeu et de joie pour les enfants des voisins :« lieu convivial où chacun pouvait trouver sa dose de bien-être, se sentir moins isolé et tisser un patchwork de petits bonheurs en société ». Jardin, créateur d’instants de bonheur pour le protagoniste dans le sombre, triste et ennuyeux quartier où il réside. Jardin, paysage extérieur et intérieur, miroir de l’âme, « reflet de (l’) âme », en osmose avec le ressenti de René, s’épanouissant lorsqu’il est heureux, s’étiolant lorsqu’il sombre. Jardin de Marthe devenu potager, jardin des souvenirs : « Les souvenirs, ça se cultive. Comme les légumes dans le potager (...) », métaphore et champ lexical de la culture évoquant l’idée d’une renaissance possible par le biais de la mémoire, de l’imagination et du rêve. Un jardin mortifère et vivant, oxymore enfoui dans les plis du texte.

     

    Un univers sombre

     

    L’ouvrage de Francis Denis plonge le lecteur dans l’univers mélancolique et émouvant de René exprimé à merveille dans l’énumération : « Chagrin, nostalgie, lamentation, soupir, tristesse, désolation, la liste des mots pouvant traduire cette plongée dans la mélancolie est on ne peut plus fournie ». Univers émouvant et mélancolique aussi de Clotilde, Marthe, Marguerite, des coeurs simples et fragiles brisés par la destinée, aspirant au bonheur, à l’affection et à la tranquillité.

    Les personnages principaux des deux nouvelles, - René, Marthe, Marguerite,- sont des humains, profondément humains, des écorchés vifs, accablés par le malheur, la solitude, l’ennui. René, englué dans une réalité sombre et mortifère, n’a pour amis que son ombre et Nestor, son poisson rouge (« Lorsque je dis « nous », je m’entends bien, il s’agit de moi-même et de mon ombre. On peut éventuellement y ajouter la présence de Nestor, mon poisson rouge, le cercle de mes relations intimes ou non s’arrêtant là ») ! Homme hypersensible, il se sent dévalorisé, inexistant, invisible aux yeux des autres. Il veut, comme Marthe, être reconnu, « faire partie de leur monde ». La construction d’une piscine verticale va momentanément transformer son existence et rompre sa solitude : « Tout le monde fait maintenant la queue pour pouvoir bénéficier à la fois de la piscine et du cadre enchanteur de mon jardin ». Grâce à cette piscine étrange, il découvre l’amour, inespéré et incroyable, en la personne de la jeune Clotilde, femme idéale, sens de sa vie. En effet, des trouées de lumière transfigurent l’existence de tous ces malheureux : le soutien de l’Abbé Pierre durant le terrible hiver 54, les souvenirs de soirées de Noël en famille, la rencontre, pour Marthe, de ses employeurs, - personnages absents, vus en creux -, devenus des amis, la complicité fraternelle entre leurs enfants et la petite Marguerite qui fréquente la même école privée qu’eux, matérialisation de l’accession à une autre classe sociale : « Joie et fierté qui redoublaient quand il lui arrivait de conduire elle-même les trois écoliers jusqu’à la grande grille en métal forgé. Pour elle, ces grilles étaient le symbole d’un monde inaccessible, une espèce de paradis auquel elle n’aurait jamais cru pouvoir accéder. Enfin, elle avait sa place dans la société ! ». Ces instants lumineux, - des souvenirs essentiellement - métamorphosent la vie de Marthe. Le rêve et l’inconscient libérateurs favorisent l’évasion et l’émancipation de cette femme que quarante cinq ans séparent du tragique incendie, ellipse temporelle infinie, hiatus profond expliquant le titre de la nouvelle. La mort de la mère au prégnant amour, nécessaire scission entre elle et sa fille, met en branle le corps et la parole de la grabataire (« Maintenant, maintenant que Maman est morte, il va falloir se lever. / descendre jusqu’au village pour appeler à l’aide. / Crier enfin. Redevenir soi-même / Accepter la guérison et regarder plus loin, plus loin encore ») dans une vie mise en abyme vécue intensément. Le bonheur ne peut-il exister que dans le rêve aux effets cathartiques, compensations aux échecs de la vie , dans l’observation de la beauté luxuriante de la Nature et dans la création ?

    Lire la suite en ligne, en cliquant ici !

  • Crypto-Yuan sur Chine-Info.com

    pascal ordonneau, crypto-yuan, économie, la route de la soie - éditions, livres, essai, monnaie,

    Par Shanshan Zhu

    Dans l’univers des monnaies cryptées, une nouvelle compétition vient de s’engager et la Chine vient d’en prendre la tête. Elle entend devenir la première nation à lancer la première monnaie cryptée souveraine du monde. Après l’explosion des monnaies cryptées, dites libres et anonymes, s’imposent, les uns après les autres, ces projets de monnaies cryptées d’un nouveau genre : les monnaies cryptées souveraines. Elles ont déjà un acronyme : CBDC (central banks digital currency).

    « Ce livre n'est pas un essai sur le crypto-yuan au sens strict du terme car on n’en sait pas encore grand-chose sur cette monnaie souveraine », avertit l’auteur dès la première page.

    Le livre se veut une réflexion sur les monnaies cryptées souveraines versus les monnaies cryptées privées, à l'occasion des questions qui concernent le crypto-yuan dans le contexte de l’incroyable développement technologique et scientifique de l’économie chinoise. L’ouvrage va rappeler les « basiques » sur les crypto-monnaies et expliquer notamment en quoi elles diffèrent de la monnaie cryptée telle que le bitcoin.

    Pascal Ordonneau, ancien banquier aujourd'hui secrétaire général de l'Institut Iconomie, met en place les questions que posent la création d'une monnaie souveraine par un pays. Jusqu'à présent les monnaies cryptées sont soit "indépendantes", soit liées à une entreprise comme le Libra avec Facebook. En une dizaine de chapitres, il offre au lecteur non averti les bases de compréhension de ce qu'est une monnaie cryptée et de l'enjeu que cela représente pour la Chine de créer cette nouvelle monnaie.

    La question éthique sera abordée dans la mesure où la protection des données privées est « un enjeu sociétal dans les pays libéraux qui peinent à la mettre en place, et à empêcher des opérateurs privés de s'en emparer et d’en tirer profit. On comprendra dans ces conditions que jeter l'anathème sur la Chine au nom des libertés publiques est quelque peu étrange, quand les libertés privées sont galvaudées dans les pays dits "libres" », écrit Pascal Ordonneau.

    Pascal Ordonneau, ancien banquier, passionné par les questions économiques et monétaires, a écrit de nombreux livres, articles et chroniques dont deux ouvrages sur les nouvelles monnaies cryptées, la blockchain et les Initial coins offerings. Il a participé aux études lancées par l’Institut de l’Iconomie sur l’Intelligence artificielle et le projet de monnaie, la Libra, initié par le créateur de Facebook.

  • Jardin(s) suivi de la Femme trouée

    Francis Denis, jardins, femme trouée, livres, littérature, la route de la soie - éditions

    "Préfacer, postfacer, nous préférons passer, glisser, nous « effacer », comme les personnages si attachants et tristement oubliés de Francis Denis.
    Rêveurs et acharnés, pitoyables démons venant gratter les portes de nos cerveaux-greniers.
    Tant de tendresse inaboutie ! Combien de crimes n’avons-nous pas commis au nom d’impossibles amours ? Combien de rêves avons-nous faits brouillant les cartes du réel ? Vagabonds de l’esprit…
    Mais que sommes-nous d’autre ? Connus ou inconnus, encensés ou méprisés, nous ne sommes que des naufragés sans boussole. Les uns bien à l’abri, dans le carré des officiers, exhibant un galon dans un galion à la dérive, les autres nus et solitaires, sur des radeaux de déraison.
    Où nous allons, nul n’en sait rien.
    Mais peut-être à la fin il n’y a que nos songes, accostant sans fanfare, sur les terres astrales, aurores boréales de Mondes inventés. "

    Alain Cadéo

  • Roland Giraud

    image.jpgNé en 1950 à Marseille, Roland Giraud a une maîtrise de philosophie et une maitrise en sciences de l'éducation. 

    Il a été enseignant puis formateur d’enseignants dans le premier degré. Il a également étudié la guitare classique à Nice.

     

    Il a notamment publié : 

    Seule à seul, Plumes Editions, 2013

    Peindre, tout simplement, Jacques Flament Edition,2015

    Seule à seul, livres de nouvelles revu et complété, Jacques Flament Edition,2018

     

    Plusieurs de ses textes ont été créés au théâtre, à Bordeaux.

    Il expose depuis plus de 15 ans. Il a notamment été invité plusieurs fois au Salon des Réalités Nouvelles, à Paris, premier lieu historique de référence de l’abstraction en France.

    Sportif il aime l'escalade, la course à pieds et parcourir les sentiers en montagne.

     

    Rendez-vous sur son site, en cliquant ici, pour découvrir ses oeuvres et son parcours !