Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

livre - Page 3

  • Je suis le Corps-Soleil

    Je_suis_le_corps-soleil.jpg

    Je suis le Corps Soleil est un livre poétique. L'écriture de Sébastien Quagebeur entre en résonance avec les couleurs et les traits des dessins de Patrick Bonjour. Tous les deux nous font rencontrer la mer, et découvrir la ville de Marseille comme nous ne l'avons jamais vue. Des délices d'écumes, de plages, d'odeurs, de sentiers... Nous allons de beauté en beauté, nous savourons les lueurs du jour, nous dansons avec le vent, jouons avec le clapotis des vagues et nous regardons les méduses avec inspiration...

  • Innocence de Barthélémy Courmont

    Innocence.jpgComment fut vécu de l’intérieur le drame du Cambodge dans les années 1970 ? Les khmers rouges ont laissé un pays totalement exsangue, une population marquée à jamais et une société fracturée entre les anciens bourreaux, toujours dans la nature, et leurs anciennes victimes, qui parfois vivent sous le même toit ! De nombreuses familles vivent ainsi entre devoir de mémoire et tentation de l’oubli. Avec 1,7 millions de morts, le génocide cambodgien est l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de la seconde moitié du XXème siècle, et les plaies restent béantes dans un Etat pauvre qui peine à se reconstruire après avoir été amputé d’un tiers de sa population, dont les élites intellectuelles et politiques. Après le passage des khmers rouges, le Cambodge était en ruine, les Cambodgiens également. Humanité rongée, population mal formée, déformée même par des années de traitements inhumains : voilà ce qui pourrait caractériser le drame du Cambodge et de sa population.
    S’inscrivant dans cette logique, ce roman s’attarde sur le parcours d’un jeune cambodgien pris dans la tourmente du régime aberrant de Lon Nol, dictateur soutenu par Washington entre 1970 et 1975, qui voit un monde s’écrouler autour de lui, et se sent irrémédiablement attiré par la résistance qu’offraient alors les khmers rouges, soutenus par le roi Sihanouk en exil à Pékin. Commence alors un parcours initiatique qui le plonge dans la barbarie et le crime aveugle de tout un peuple, le sien. De jeune résistant, notre héros devient progressivement un guerrier puis, après la guerre de libération nationale terminée avec la prise de Phnom Penh en avril 1975, un combattant modèle du nouveau régime, l’Angkar, avec à sa tête Pol Pot et ses idéaux empruntés au stalinisme et au nazisme.
    La suite est connue de ceux qui s’intéressent à l’histoire du Cambodge, avec l’organisation méthodique d’un véritable génocide dont les bourreaux étaient pour la grande majorité d’entre eux des adolescents, la mise en application de ce que les autorités qualifiaient de collectivisme expérimental, dont les conséquences furent désastreuses, une paranoïa qui s’installait dans toute la société, sur fond de délation et de peur collective, et la fracture sociétale et familiale, avec séparations des enfants de leurs parents, exode permanent et éloignement progressif des centres urbains… Le Cambodge est devenu, en l’espace de quelques mois, un enfer pour ceux qui n’avaient pas pu le fuir, et cet enfer se pérennisa tandis que la communauté internationale fermait les yeux. Puis ce fut le projet aussi ridicule que criminel de Pol Pot d’envoyer ses braves petits soldats au-delà de la frontière vietnamienne, dans l’espoir de dépeupler la population du delta du Mékong et de reconstituer l’ancien royaume khmer. Cette vague d’assassinats eut au moins le mérite d’inciter le Vietnam à la riposte, et en l’espace de deux semaines, les ridicules forces de l’Angkar cédaient devant les troupes vietnamiennes qui, quelques années plus tôt, avaient vaincu les Etats-Unis. Au total, les khmers rouges seront restés quatre ans au pouvoir, de 1975 à 1979, avant de poursuivre leur lutte dans la jungle pendant plus de vingt ans, et de « livrer » Pol Pot pour mieux marchander leur réinsertion dans une société qu’ils s’étaient évertués à détruire.

    Notre « héros » est spectateur tous les moments-clef de l’histoire des khmers rouges. De victime des bombardements d’un régime corrompu, voyant sa famille décimée sous ses yeux, il devient peu à peu un bras vengeur qui, sous l’action d’une propagande poussée à l’extrême, se mue en véritable bourreau, tuant, martyrisant, torturant et détruisant la société qui l’a vu grandir. On lui inculque des préceptes nationalistes révolutionnaires abjectes, un sentiment de paranoïa qui le rend autant suspicieux que suspect aux yeux de ceux qui l’entourent, et la haine de se famille, de ses semblables, et de son propre pays. Il est récepteur et se contente d’appliquer des préceptes qu’il ne cherche jamais à contester, ni même à comprendre. Il s’imagine être devenu un personnage important du Cambodge et de sa révolution, car il est du côté des dirigeants, mais à aucun moment il ne dispose d’une quelconque opportunité de donner des ordres, ou même de prendre des initiatives. C’est un pion manipulé, de sa « naissance » au sein de l’Angkar à sa mort anonyme au fin fond de la jungle, des années après la fin de l’utopie meurtrière, sous les coups de ses anciens camarades, qui sont devenus ses bourreaux par pure paranoïa, et s’entretuent avec la même froideur et barbarie qu’ils avaient assassiné leur propre peuple.

    Ce roman est une réflexion sur la violence, et ceux qui la pratiquent de façon aveugle. Véritable enfant soldat, manipulé, poussé au crime, craignant lui-même de devenir une victime s’il n’est pas un bourreau, notre héros pourrait être aussi bien rwandais qu’afghan, soudanais ou colombien. La particularité du cas cambodgien réside dans le fait que le régime au pouvoir pendant quatre ans est légitimement considéré comme la plus effroyable dictature de tous les temps, et que l’expérience humaine que subirent ses contemporains n’a pas d’égal.

    C’est également une réflexion sur l’innocence de tout un peuple, qui voit se commettre l’inadmissible sous ses yeux, et reste impuissant, paralysé par la peur, et se considère comme une victime passive. Le héros lui-même est un passif, qui extériorise ses propres frustrations par une violence gratuite et insupportable, exprime sa lâcheté par ce qu’il croit être du courage au combat et dans des exécutions d’êtres sans défense. Il ne s’implique jamais dans ce qu’il fait, et ne peut donc pas être à proprement parlé qualifié de coupable, mais plutôt de dangereux innocent. Cette innocence est celle de l’enfant qu’il est quand il devient soldat, et de l’enfant qu’il est resté quelques années plus tard quand il est abattu après avoir été dénoncé par d’autres « enfants » de ce peuple retombé à l’état de l’innocence criminelle. Un enfant qui n’est pas entièrement détruit, mais repris en main par de mauvais formateurs, qui vont faire sa mauvaise éducation, et travestir son innocence en barbarie. C’est le sens du titre et de l’idée centrale qui se dégage de ce roman.

    Les 34 chapitres proposés sont autant de « moments » qui jalonnent le parcours du personnage central, de son enfance innocente à sa mort absurde, qui met un terme à une vie entière passée à ne jamais prendre conscience de la portée de ses actes, comme si le drame était qu’il n’est jamais parvenu à dépasser son innocence originelle. Ils sont également et surtout un moyen de voir, au travers du parcours d’un enfant devenu adulte trop vite, et malgré lui, tout en restant au fond de lui un enfant, l’histoire de tout un peuple, dans l’indifférence générale, jusqu’à ce qu’il s’autodétruise et se lance dans une absurde guerre de conquête du sud Vietnam. Les titres des chapitres évoqués dans la liste ci-après correspondent à un plan précis que l’auteur a en tête, et qui constitue la trame du roman. Leurs titres peuvent paraître peu précis à première vue, mais ils renvoient à un développement sur lequel l’auteur dispose d’éléments, comme des cases à remplir dans l’ordre, et de façon cohérente, selon une approche chronologique des évènements qui marquèrent l’histoire du Cambodge. Chaque chapitre se veut assez court, pas plus de quelques pages, s’inscrivant dans un fil linéaire, mais mettant l’accent sur un sujet précis. A titre de comparaison, le même type de plan est souvent suivi dans les ouvrages de témoignage du drame cambodgien, par des auteurs qui mettent en avant un épisode marquant de leur existence, qui est aussi un moment important de l’histoire de leur pays, ou une anecdote particulièrement sensible.
     

     

    Professeur en histoire contemporaine et relations internationales à l’Université catholique de Lille, directeur de recherche et responsable du pôle Asie à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Barthélémy Courmont est l'auteur de nombreux essais, romans et guides touristiques. Fin connaisseur du Cambodge, et passionné par le drame du régime des khmers rouges, il propose ici une vision romancée de cette page sombre de l’histoire contemporaine en privilégiant le regard d'un jeune combattant.
     
    • Parution : Avril/Mai 2020
    • Genre : Récit/Roman
    • ISBN : 979-10-97042-43-1
    • Nombre de pages : 460 pages
    • Format : 15,5 x 22 cm
    • Prix : 22€
  • InterloQuais

    Patrick Bonjour, InterloQuais, livre, dessins, la route de la soie - éditions, art, beaux-livres, Paris

    Promenons-nous rêveurs dans Paris. En suivant la Seine. Devenons de joyeux rêveurs. Cette balade sur les quais et sous les ponts s'effectue d'Est en Ouest entre le pont de Tolbiac et le pont de Rouelle, Patrick Bonjour, croque les détails poétiques. Il joue avec le temps, les rires et parsème nos pas de haïkus. Joyeux nous avançons dans Paris, nous dansons, nous nous arrêtons saluer les arbres...

     

  • Barthélémy Courmont

    Barthélémy Courmont, auteur, la route de la soie - éditions, livre,Professeur en histoire contemporaine et relations internationales à l’Université catholique de Lille après plusieurs années en Asie, Barthélémy Courmont est directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS où il dirige le pôle de recherche Asie-Pacifique).

    Il a publié de nombreux ouvrages sur les questions stratégiques contemporaines ainsi que plusieurs guides touristiques.

    Fin connaisseur du Cambodge où il s’est rendu plusieurs fois (il fut notamment observateur international des élections), et passionné par le drame du régime des khmers rouges dont il collectionne les ouvrages de référence, il propose ici une vision romancée de cette page sombre de l’histoire contemporaine, tous les livres publiés sur cette période tragique étant écrits par des victimes ou des historiens.

    Il a été professeur de science politique à Hallyn University (Chuncheon, Corée du Sud) de 2011 à 2014, professeur-invité à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire par intérim de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques en 2009 et 2010 ; et en 2005, il fut commissaire d’une exposition au Mémorial de Caen consacrée au bombardement nucléaire d’Hiroshima (www.hiroshima-nagasaki.org). Avant d’intégrer l’équipe de l’IRIS, il fut en 1999-2000 assistant de recherches au Centre Français sur les Etats-Unis (CET) à l’IFRI.

    Parallèlement à ses travaux de recherche à l’IRIS, il a également enseigné depuis 2001 à l’Institut d’Etudes politiques de Lille, à l’ESC de Rouen, à l’Université Paris 13 et à IRIS Sup’, et participé à de multiples conférences et colloques sur ses sujets d’expertise.

  • Poèmes à chanter

    Roland Giraud, poésie, poème à chanter, livre, route de la soie - éditions

     

    Genre : Poésie

    ISBN : 9791097042417

    Format : 12 x 19 cm

    Pages : 72

    Prix : 10€

    Suite logique des Pétits poèmes à déchirer, Roland Giraud nous offre des Poèmes à chanter. Ils sont à savourer. Ils nous font voyager dans les interstices du temps et de l'espace. Un voyage au-delà des couleurs, un jeu des odeurs et des joies. Mémoire palpitante des sentiments et des farandoles. 

  • Francine Rosenbaum

    Francine Rosenbaum, auteur, route de la soie - éditions, livre, ethno-clinique, psychologie Francine Rosenbaum est orthophoniste ethnoclinicienne. En Suisse et en Italie elle exerce des activités de supervision, de recherche et de formation à la prise en charge des familles migrantes et à la médiation linguistico-culturelle...

    Les mots pour les maux de l’exil réunit un ensemble de ses articles ou conférences, éclairant la réflexion, mais aussi plus directement la pratique qu’elle a progressivement élaborées pour aider les professionnels des troubles de la scolarité et de la communication à assister efficacement les migrants, indépendamment du traitement purement administratif qui les régit.

     

    Auteure notamment de :

    • 1997, Approche transculturelle des troubles de la communication – Langage et migration, Paris, Masson.
    • 2010, Les humiliations de l’exil. Les pathologies de la honte chez les enfants migrants, collection Psychothérapies créatives, Paris, Fabert.
    • 2013, Le umiliazioni dell’esilio. Le patologie della vergogna dei figli dei migranti, Milano, Franco Angeli.
    • 2018, Les mots pour les maux de l’exil. Chemins narratifs de reconnaissance, Paris, Fabert
    • 2018, Migrazioni di parole. Percorsi narrativi di riconoscimento, Milano, Franco Angeli
    • 2020, Mon nom signifie "le secret", Paris, La Route de la Soie - Éditions
  • Anna Djorkaeff de Michel Piriou

    Michel Piriou, récit, roman, Anna Djorkaeff, route de la soie-éditions, livreDestins croisés d’une femme et d’un navire

    Dans ce livre, on ne connaît pas les noms des personnages, seulement leurs prénoms, seulement le nom du personnage principal, Anna Djorkaeff. Pourquoi ce titre ? J’ai hésité un moment avec un autre : « Destins croisés d’une femme et d’un navire ».

    Cependant, mon intention première a toujours été de partager ma rencontre  avec celle qui est devenue l’héroïne de mon premier roman.
    Vous vous doutez bien que si on écrit un livre sur quelqu’un, c’est qu’on a affaire à une personnalité particulière dans un récit de vie singulier. Anna est à la fois exceptionnelle dans sa personnalité et symptomatique de son époque.
    Cette bretonne a traversé le 20ème siècle avec un état civil et une nationalité erronés.

    Anna a laissé derrière elle son carnet intime et le cahier journal d’un marin né en 1900. Oui, des destins se sont croisés.
    Au seuil de sa vie de femme, la révélation de son statut d’orpheline enferme Anna dans la recherche de son identité. Son vrai nom provient d’une contrée inconnue d’elle. Cette quête la mènera à une succession de découvertes pour le moins inattendues.
    La moindre anecdote de ce récit a été une réalité au plus près de la vie quotidienne qui toujours a évolué laissant le plus souvent en retard le statut de la femme.
    Un matin, au retour des ses courses, Anna a convenu avec elle-même qu’elle était devenue vieille, et restée « fille ». Comme un point d’exclamation au final d’une vie ! Dès lors, Anna Djorkaeff est passée des dizaines de fois devant le vieux banc face à la mer jusqu’au jour où elle leurs a dévoilé l’impensable secret de leurs vies.
    Comme les rochers qui apparaissent lors des plus basses marées, des secrets affleurent parfois des sables du passé.

    image.png

    • Parution : Janvier 2020
    • Genre : Récit
    • ISBN : 979109704233-2
    • Nombre de pages : 302 pages
    • Format : 15,5 x 22 cm
    • Prix : 18€
  • le Banquet sans Platon

    Roland Giraud, Banquet sans Platon, essai, livre, route de la soie- édition, philosophie, réflexion, utopie, monde

    C’est l’histoire du Banquet de Platon, mais sans Platon, sans Socrate.
    Les trois copains qui sont là ne sont pas des philosophes. Ils ne vont pas chercher à définir l’amour. Ils ne vont pas non plus se lancer dans un concours d’éloquence comme les invités de Socrate.
    Non ils vont juste se laisser aller à dire ce qu’ils ont envie de dire, de se dire...

     

  • Le Sang qui tape

    Roland Giraud, littérature, écrire, écriture, essai, livre, route de la soie- édition, philosophie, réflexion, utopie, monde

    Comment définir l’acte d’écrire ? Comment parvient-on à écrire un roman, une pièce de théâtre, un essai ? Ici Roland Giraud se livre à l’exercice de la compréhension de l’intime. Le Sang qui tape nous entraîne dans les entrailles de la création, au coeur même de la création.

  • L'Âge de Piastre dans Ouest France

    Capture d’écran 2020-06-20 à 17.24.28.png

    Un article de Pierre Lann

    Après une carrière dans l’Éducation nationale, Michel Piriou vient de publier un roman historique dont l’intrigue prend forme dans le port de Lorient, au XVIIe siècle. Une histoire d’aventure qui embarque le lecteur sur le Blavet, un navire aux cales chargées de piastres, des pièces de monnaie espagnole, qui fait route vers la Chine.

    « Les archives de la Marine sont une mine d’or »

    Pour Michel Piriou, l’inspiration est venue d’un travail sur les archives de la Marine. Toute l’intrigue s’appuie sur des éléments historiques vérifiés. L’auteur s’est attelé à respecter les dates et les lieux pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’anachronismes. « Ces archives sont une mine d’or. Je me suis appuyé sur les livres qui étaient tenus à bord des navires, cela permet de suivre les voyages au plus près de ceux qui l’ont vécu », explique-t-il.

    L’idée de ce livre est née dans les années 1980, lorsque Michel Piriou était instituteur à l’école de Bois-du-Château. Pour intéresser les enfants à l’Histoire, il retrace avec eux les aventures des navires de la Compagnie des Indes. « Cela passionnait les enfants, nous faisions de la géographie, de l’histoire et des maths grâce à ces histoires », sourit-il.