Du 16 au 31 juillet 2021, la 44e session du Comité du patrimoine mondial se tiendra en ligne à Fuzhou (Fujian). La Chine a adhéré à la Convention de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel en 1985. Depuis 1987, on compte en Chine au total 55 biens inscrits (au premier rang mondial), dont 37 sont des biens culturels, 14, des biens naturels, et 4, des biens mixtes. Dans le cadre de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, la Chine a amélioré sa réglementation sur la protection du patrimoine mondial. Chaque site a publié des règlements et promulgué des mesures de protection adaptées.
Prenons l’exemple du 52e bien inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de la Chine : « Gulangyu: communauté internationale et historique ». Xiamen a procédé à la révision de la législation locale, à l’amélioration des normes de rénovation, et a mis en place des procédures d’approbation strictes et des plans de protection. Un système de protection et de gestion complet a ainsi été établi pour assurer le développement durable du patrimoine historique.
Afin de mieux promouvoir les échanges et le dialogue entre la Chine et la France, plus d’une dizaine de personnalités des deux pays ont discuté fin avril sur la protection, la transmission et la valorisation du patrimoine de l’île de Gulangyu. Des experts dans la protection architecturale ont mené un dialogue en ligne sur la façon de restaurer et de transmettre du patrimoine, de rénover les bâtiments historiques et de renforcer le niveau de protection numérique, et prodigué des conseils et des suggestions. Ils ont également encouragé le partage d’idées et les échanges d’expériences entre la Chine et la France dans la protection du patrimoine architectural.
La Chine s’est engagée à améliorer son niveau de protection et de gestion des biens du patrimoine mondial et à renforcer les échanges et la coopération au niveau international, notamment en coopérant avec l’UNESCO pour créer le Centre de formation et de recherche sur le patrimoine mondial Asie-Pacifique et le Centre de technologie spatiale pour le patrimoine naturel et culturel (HIST). Des initiatives vivement saluées par la communauté internationale.
Comme l’a dit l’ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin dans son discours en ligne lors du forum « L’apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et française : la protection, la transmission et la valorisation de l’île de Gulangyu », l’amitié franco-chinoise est avant tout une amitié culturelle, et le respect mutuel entre deux civilisations anciennes est un trésor pour l’amitié entre les deux pays. La coopération internationale est nécessaire et les initiatives favorables au développement des relations amicales à travers la protection du patrimoine et les échanges culturels sont à saluer.
Lu Rucai