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  • Les Italiens préfèrent Beijing à Bruxelles

    Durement touchée par la pandémie de Covid-19, l’Italie s’est sentie abandonnée par les pays de l’UE malgré ces appels à l’aide, alors que seule la Chine a répondu positivement.

    Selon un sondage mené localement par SWG du 20 mars au 12 avril, 52% des Italiens considèrent la Chine comme un pays ami, soit une augmentation de 42% par rapport à l’année dernière.

    La Russie, avec un taux de soutien de 32%, est deuxième sur la liste des pays amis. Les États-Unis sont troisièmes après une baisse de 12%, s’établissant désormais à 17%.

    En ce qui concerne le pays avec lequel l’Italie devrait renforcer ses liens à l’avenir, 36% des Italiens ont choisi la Chine, tandis que 30% ont choisi les États-Unis.

    Lorsque l’épidémie a éclaté en Italie, la Chine a envoyé plus de 31 tonnes de fournitures médicales à Rome, ainsi qu’une délégation d’experts médicaux, à la mi-mars, dans le cadre des efforts de la Chine pour aider l’Italie à contenir le coronavirus.

    Le sondage a également montré que certains Italiens ont cité l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis comme pays ennemis, avec respectivement 45%, 38%, 17% et 16%.

    L’Italie s’est sentie abandonnée au début de la crise, les pays européens étant réticents à partager les fournitures médicales indispensables avec elle, ce pourquoi le président de la Commission européenne a présenté ses excuses le 16 avril.

    Ursula von der Leyen, a déclaré au Parlement européenne : «il est vrai que personne n’était vraiment prêt pour cela. Il est également vrai que trop de personnes n’ont pas été là à temps lorsque l’Italie avait besoin d’un coup de main au tout début», ajoutant «et oui, pour cela, il est juste que l’Europe, dans son intégralité, présente ses excuses sincères».

    Par ailleurs, selon un sondage réalisé du 9 au 10 avril par le Tecne Institute, 49% des 1000 Italiens interrogés sont désormais favorables à une sortie de l’Union européenne, soit un bond de 20% par rapport à un précédent sondage mené fin 2018.

    Source Chine Magazine

  • Podcast / Les Echos : Les routes de la soie chinoises, risques ou opportunités ?

    Le président chinois Xi Jinping a engagé son pays dans un projet pharaonique de routes commerciales qu'il veut ouvrir à travers le globe. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités en détaillent les visées économiques et les risques géopolitiques.

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    Par Michèle Warnet

    Sur terre et sur mer, la nouvelle route de la soie voulue par Xi Jinping a vocation à ouvrir des voies commerciales depuis la Chine jusqu'à l'Europe, en passant par l'Afrique. Pour y parvenir, des travaux colossaux seront engagés pour doter d'infrastructures les régions, parfois désertiques, traversées.

    La Chine estime que sa « belt and road initiative » aura un impact sur plus de 4,4 milliards d'habitants, soit 63 % de la population du Globe. Et qu'elle pourrait peser sur 29 % du PIB mondial. Le flux de fret généré, dans un sens comme dans l'autre, serait l'opportunité pour les pays partenaires de se développer économiquement. Et pour les y aider, la Chine est prête à financer à crédit les travaux nécessaires.

    Evoqué la première fois en 2013 par le président chinois, le projet a pris forme au fil des ans pour finalement intégrer la constitution du Parti communiste, devenant de ce fait objectif national. Prévu à horizon 2049, pour le centenaire de la République populaire de Chine, il doit redonner à la Chine son rayonnement millénaire, qui avait pâli à l'aube du XIXe siècle.

    En aidant au commerce mondial et au développement de pays, l'entreprise peut séduire sur le papier. Mais beaucoup la voient comme une volonté hégémonique de l'Etat chinois de contrôler les échanges de biens et de peser sur la géopolitique.

     

  • Le Monde Diplomatique : Les sinueuses routes de la soie

    Le moins que l’on puisse dire est que les dirigeants chinois ont (parfois) un sens aigu de la communication. En remettant au goût du jour les mythiques routes de la soie qui évoquent les épopées du « Livre des merveilles » de Marco Polo, ils couvrent leurs projets d’un voile attrayant. Celles du XXIe siècle se traduisent en routes, chemins de fer, centrales électriques… bien moins romantiques.

  • La Chine et l’Italie signent un protocole d’accord

    En Italie, Xi Jinping a promis une « nouvelle route de la soie » à double sens, pour tenter de désamorcer les inquiétudes autour des nouvelles routes de la soie de la part de Bruxelles et Washington.

    L’Italie a signé un protocole d’accord « non contraignant » sur ce projet d’infrastructures maritimes et terrestres, a précisé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. L’accord a été plutôt mal accueillie par les partenaires européens de l’Italie.

    Tentant d’unifier une approche européenne face à la Chine, Emmanuel Macron a estimé à Bruxelles que ce n’était « pas une bonne méthode de discuter de manière bilatérale des textes d’accord sur les nouvelles routes de la soie ».

    Dans une interview au Welt am Sonntag, la ministre allemande des Affaires Etrangères Heiko Haas a indiqué que « si certains pays croient pouvoir faire de bonnes affaires avec les Chinois, ils seront surpris quand ils s’apercevront qu’ils sont devenus dépendants ».

    Beijing et Rome ont accepté de coopérer dans les domaines de l’environnement, des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’urbanisation durable, de la santé, de l’aviation, des technologies spatiales, des infrastructures et des transports, ajoute le communiqué.

  • Brut : Nouvelle "route de la soie" : tensions entre l'Europe et la Chine


  • Xi Jinping à Paris, l’Europe cherche une position commune

    Après avoir signé un mémorandum d’entente avec le premier ministre italien, le président chinois Xi Jinping s’est rendu en France, où il a  pu s’entretenir avec le président français.

    Signature de contrats

    Lors de cette rencontre, de nombreux contrats on été signés entre des entreprises chinoises et françaises. Ainsi, a été officialisée la vente de près de 300 avions par Airbus au groupe chinois « China Aviation Supplies Holding Company ».  Le transporteur français CMA CGM va pour sa part acheter 10 porte-conteneurs  à « China State Shipbuilding Corporation ». Ces opérations  témoignent de la confiance des entreprises dans le développement des transports dans le monde.

    D’autres contrats concernent spécifiquement le développement durable, mais aussi la finance.

    Renforcer le dialogue Chine-Europe

    Contrairement à l’Italie, la France n’a pas formellement rejoint l’initiative « Belt and Road », malgré l’intérêt très fort des entreprises et décideurs français pour ce projet. Pour Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, la visite de Xi Jinping devrait être un nouveau départ des relations franco-chinoises.

    Le président français cherche à créer une position européenne commune face au projet chinois. Il a ainsi invité Jean-Claude Juncker, président de la Commission et Angela Merkel pour une discussion avec Xi Jinping le 26 mars.  Cette rencontre a été l’occasion de remettre les choses à plat entre la Chine et ses partenaires européens.

    Pour Macron, « le choix de l’évidence et de la raison au 21e siècle est dans un partenariat eurochinois fort, défini sur des bases claires, exigeantes et ambitieuses ».

    L’Europe reste méfiante face au projet des nouvelles routes de la Soie, et espèrent une plus forte ouverture du marché chinois pour ses entreprises. Cependant, malgré ces craintes, le dialogue Chine-Europe progresse comme en témoigne le prochain sommet UE-Chine qui se tiendra à Bruxelles le 9 avril prochain.

    L’Europe n’est pas hostile aux investissements chinois  sur le continent, et conduit sa propre politique en dehors de l’influence américaine concernant la Chine. La Commission européenne vient ainsi d’autoriser les entreprises chinoises, dont Huawei, à s’implanter dans le marché de la 5G en Europe.

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    Après avoir signé un mémorandum d’entente avec le premier ministre italien, le président chinois Xi Jinping s’est rendu en France, où il a  pu s’entretenir avec le président français.

    Signature de contrats

    Lors de cette rencontre, de nombreux contrats on été signés entre des entreprises chinoises et françaises. Ainsi, a été officialisée la vente de près de 300 avions par Airbus au groupe chinois « China Aviation Supplies Holding Company ».  Le transporteur français CMA CGM va pour sa part acheter 10 porte-conteneurs  à « China State Shipbuilding Corporation ». Ces opérations  témoignent de la confiance des entreprises dans le développement des transports dans le monde.

    D’autres contrats concernent spécifiquement le développement durable, mais aussi la finance.

    Renforcer le dialogue Chine-Europe

    Contrairement à l’Italie, la France n’a pas formellement rejoint l’initiative « Belt and Road », malgré l’intérêt très fort des entreprises et décideurs français pour ce projet. Pour Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, la visite de Xi Jinping devrait être un nouveau départ des relations franco-chinoises.

    Le président français cherche à créer une position européenne commune face au projet chinois. Il a ainsi invité Jean-Claude Juncker, président de la Commission et Angela Merkel pour une discussion avec Xi Jinping le 26 mars.  Cette rencontre a été l’occasion de remettre les choses à plat entre la Chine et ses partenaires européens.

    Pour Macron, « le choix de l’évidence et de la raison au 21e siècle est dans un partenariat eurochinois fort, défini sur des bases claires, exigeantes et ambitieuses ».

    L’Europe reste méfiante face au projet des nouvelles routes de la Soie, et espèrent une plus forte ouverture du marché chinois pour ses entreprises. Cependant, malgré ces craintes, le dialogue Chine-Europe progresse comme en témoigne le prochain sommet UE-Chine qui se tiendra à Bruxelles le 9 avril prochain.

    L’Europe n’est pas hostile aux investissements chinois  sur le continent, et conduit sa propre politique en dehors de l’influence américaine concernant la Chine. La Commission européenne vient ainsi d’autoriser les entreprises chinoises, dont Huawei, à s’implanter dans le marché de la 5G en Europe.

    Créer un projet européen

    Le plus important maintenant pour l’Europe est de créer un projet commun pour répondre à l’invitation chinoise de rejoindre la BRI. Les membres de l’Union doivent chercher à définir leurs priorités et à créer des synergies entre eux pour que d’une part le marché européen devienne attractif pour les investisseurs chinois, et pour que deuxièmement, la Chine voie dans l’Europe un partenaire capable de définir des objectifs à long terme.

    Plus que jamais, la Chine et l’Europe peuvent ensemble construire la BRI.

    Source OBOR- EUROPE

  • La BRI à la Conférence sur la sécurité de Munich

    Du 15 au 17 février 2019, s’est déroulée la 55e conférence sur la sécurité de Munich. Cet évènement  est devenu au fil des ans un lieu de rencontre immanquable pour les leaders du monde entier qui peuvent y débattre des enjeux globaux de sécurité et de défense. Si historiquement, étaient discutées en priorité les relations américano-européennes, ce format s’est ouvert aux grandes puissances. La Chine et le Russie sont des intervenants majeurs de cet évènement, et cette année ces deux pays ont été au centre des discussions.

    Un multilatéralisme partagé par la Chine et l’Europe

    On peut retenir de cette rencontre, que malgré certaines tensions notamment concernant les géants des nouvelles technologies comme Huawei, la Chine et l’Union Européenne présentent des positions très proches dans leur promotion du multilatéralisme. Les deux régions ont appelé à renforcer le dialogue  pour résoudre les tensions internationales.

    Ainsi par exemple, sur le dossier iranien, la France et l’Allemagne, comme la Chine, veulent continuer à commercer avec l’Iran et ainsi préserver l’accord sur le nucléaire iranien malgré la politique américaine. L’Iran, quant à elle pourrait bientôt rejoindre la BRI comme le suppose la visite à Beijing du président de l’assemblée parlementaire iranienne Ali Larijani le 19 février 2019.

    L’initiative « Belt and Road »

    Yang Jiechi, membre du PolitBuro a mentionné la BRI dans son discours et a informé que la Chine allait continuer à ouvrir son économie aux investisseurs étrangers ; ce qui a rassuré le ministre allemand des affaires étrangères Heiko Maas qui a proposé une coopération accrue entre l’Europe et la Chine y compris dans le cadre de la BRI.

    Comme annoncé en janvier 2019, la chancelière allemande espère organiser un nouveau sommet Chine-Europe en 2020 durant la présidence allemande de l’Union Européenne, pour d’une part mettre à plat les différents entre les deux régions et aussi donner un nouveau souffle aux relations sino-européennes.    

  • #StupidEconomics - La CHINE trace sa route (de la soie 2.0)


  • Jean-Pierre Raffarin : faut-il avoir peur de la Route de la Soie ?


    Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, durant le colloque Risque pays Coface 2018

  • CGTN : Panoramas - Ceinture économique de la Route de la Soie


    Panoramas 01/17/2018 Ceinture économique de la Route de la Soie Cette émission amène les spectateurs partout dans le monde. Elle fait attention à la vie des gens ordinaires, au développement social, tout en admirant les bons paysages et savourant les bons plats, découvrant les mystères des sciences humaines et expérimentant le plaisir du voyage.