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italie

  • L’Italie dit considérer la Chine comme un partenaire stratégique

    L’Italie et la Chine doivent resserrer leurs liens, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.

    Luigi Di Maio, ministre italien des Affaires étrangères, s’est entretenu avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui entamait à Rome une tournée en Europe prévoyant des étapes aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne.

    En mars 2019, les gouvernements italien et chinois avaient signé un protocole d’accord «non contraignant» pour sceller l’entrée de l’Italie dans l’Initiative Ceinture et Route, correspondant aux nouvelles routes de la soie.

    L’Italie premier européen a avoir adhérer les routes de la soie

    L’Italie est devenue le premier pays membre d’Europe et du G7 à intégrer ce projet pharaonique d’infrastructures maritimes et terrestres lancé par la Chine en 2013. Au total, 29 contrats ou protocoles d’accords avaient été signés, portant selon le gouvernement italien sur «2,5 milliards d’euros et un potentiel total de 20 milliards».

    Les partenaires européens de l’Italie craignent que l’accord de la «Route de la soie» déstabilise les petits pays en les endettant et renforçant la puissance de la Chine, tout en lui donnant accès à des technologies clés.

    Or Luigi Di Maio a assuré que son entretien avec Wang Yi avait été « très fructueux » et qu’il avait notamment porté sur les moyens de « relancer (notre) partenariat stratégique du point de vue économique et industriel ».

    De son côté, Wang Yi a déclaré à la presse que la Chine et l’Union européenne devaient renforcer leurs relations et leur coopération dans la lutte contre le coronavirus. «Une Europe unie, stable et prospère est importante pour le monde entier», a ajouté devant la presse Wang Yi, qui souhaite «consolider» les relations entre l’UE et la Chine.

    La question de Hong Kong sur la table

    Lors de cette rencontre, la question de la situation à Hong Kong s’est invitée dans les débats bilatéraux, alors que le militant pro-démocratie hongkongais, Nathan Law, était présent ce 25 août à Rome pour demander au gouvernement italien de condamner les atteintes aux droits de l’Homme par la Chine.

    Nathan Law a rencontré une délégation de députés italiens, demandant à l’Italie de «condamner sévèrement» le bilan de la Chine en matière de droits de l’Homme. Le militant, qui s’est réfugié à Londres, a appelé à une «alliance forte» contre la Chine, ainsi qu’à des sanctions contre les fonctionnaires chinois responsables d’exactions contre la population ouïgoure de Chine.

    Devant la presse, Luigi Di Maio a jugé que «la stabilité et la prospérité de Hong Kong sont essentielles». Il faut aussi, selon lui, «protéger la grande autonomie de la ville et la protection des droits fondamentaux de ses habitants.»

    Pour sa part, Wang Yi, a noté que son homologue italien avait abordé le sujet dans un esprit de «non-ingérence». La Chine a adopté une loi sur la sécurité nationale à Hongkong «pour combler les lacunes qui existaient à Hong Kong depuis des années et combattre les actes de violence qui surviennent partout dans l’île», a rétorqué Wang Yi.

    Deux accords signés

    Luigi Di Maio a également annoncé avoir signé deux accords avec Wang Yi : l’un pour la fourniture de gaz naturel de Snam, le plus grand opérateur de gazoducs d’Europe, l’autre pour l’exportation de produits alimentaires «Made in Italy» vers la Chine.

    «À cela s’ajoutent d’importants partenariats dans le secteur de l’énergie et des transports», a précisé le ministre chinois lors d’une conférence de presse. Cette relation a souffert de «la provocation et des dommages infligés par des forces extérieures», a-t-il ajouté, sans mentionner les États-Unis.

    «La Chine ne veut pas d’une Guerre froide», de la part de pays regardant seulement «leur propres intérêts privés», a-t-il encore souligné, en jugeant que cela constituerait «un retour en arrière de l’histoire».

     Source : Chine Magazine

  • Les Italiens préfèrent Beijing à Bruxelles

    Durement touchée par la pandémie de Covid-19, l’Italie s’est sentie abandonnée par les pays de l’UE malgré ces appels à l’aide, alors que seule la Chine a répondu positivement.

    Selon un sondage mené localement par SWG du 20 mars au 12 avril, 52% des Italiens considèrent la Chine comme un pays ami, soit une augmentation de 42% par rapport à l’année dernière.

    La Russie, avec un taux de soutien de 32%, est deuxième sur la liste des pays amis. Les États-Unis sont troisièmes après une baisse de 12%, s’établissant désormais à 17%.

    En ce qui concerne le pays avec lequel l’Italie devrait renforcer ses liens à l’avenir, 36% des Italiens ont choisi la Chine, tandis que 30% ont choisi les États-Unis.

    Lorsque l’épidémie a éclaté en Italie, la Chine a envoyé plus de 31 tonnes de fournitures médicales à Rome, ainsi qu’une délégation d’experts médicaux, à la mi-mars, dans le cadre des efforts de la Chine pour aider l’Italie à contenir le coronavirus.

    Le sondage a également montré que certains Italiens ont cité l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis comme pays ennemis, avec respectivement 45%, 38%, 17% et 16%.

    L’Italie s’est sentie abandonnée au début de la crise, les pays européens étant réticents à partager les fournitures médicales indispensables avec elle, ce pourquoi le président de la Commission européenne a présenté ses excuses le 16 avril.

    Ursula von der Leyen, a déclaré au Parlement européenne : «il est vrai que personne n’était vraiment prêt pour cela. Il est également vrai que trop de personnes n’ont pas été là à temps lorsque l’Italie avait besoin d’un coup de main au tout début», ajoutant «et oui, pour cela, il est juste que l’Europe, dans son intégralité, présente ses excuses sincères».

    Par ailleurs, selon un sondage réalisé du 9 au 10 avril par le Tecne Institute, 49% des 1000 Italiens interrogés sont désormais favorables à une sortie de l’Union européenne, soit un bond de 20% par rapport à un précédent sondage mené fin 2018.

    Source Chine Magazine

  • La Chine et l’Italie signent un protocole d’accord

    En Italie, Xi Jinping a promis une « nouvelle route de la soie » à double sens, pour tenter de désamorcer les inquiétudes autour des nouvelles routes de la soie de la part de Bruxelles et Washington.

    L’Italie a signé un protocole d’accord « non contraignant » sur ce projet d’infrastructures maritimes et terrestres, a précisé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. L’accord a été plutôt mal accueillie par les partenaires européens de l’Italie.

    Tentant d’unifier une approche européenne face à la Chine, Emmanuel Macron a estimé à Bruxelles que ce n’était « pas une bonne méthode de discuter de manière bilatérale des textes d’accord sur les nouvelles routes de la soie ».

    Dans une interview au Welt am Sonntag, la ministre allemande des Affaires Etrangères Heiko Haas a indiqué que « si certains pays croient pouvoir faire de bonnes affaires avec les Chinois, ils seront surpris quand ils s’apercevront qu’ils sont devenus dépendants ».

    Beijing et Rome ont accepté de coopérer dans les domaines de l’environnement, des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’urbanisation durable, de la santé, de l’aviation, des technologies spatiales, des infrastructures et des transports, ajoute le communiqué.