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Nos auteurs - Page 13

  • Xie Jing

    image-2.jpgDocteure en philosophie. Elle est également titulaire d’un master de recherche de l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle en littérature générale et comparée. En 2019, elle a soutenu sa thèse bilingue (en français et en chinois) sur l’exploration des écarts entre la pensée chinoise et la philosophie occidentale, en se concentrant particulièrement sur la vision du corps, à l’Université Paris Diderot - Paris VII. Au cours de ses études, elle a été pendant trois années analyste pour l’Innovation Recherche & Stratégie Chine Chez Groupe PSA, au titre du CIFRE (2012-2015).
    Elle travaille actuellement comme consultante en Innovation Interculturelle et traductrice des travaux des chercheurs chinois et français. Elle se passionne pour la traduction. La traduction lui sert d’outil pratique pour exploiter les ressources culturelles. Elle lui permet de réaliser un aller-retour efficace entre deux pensées. Elle enrichit sa réflexion philosophique sur la culture et l’innovation.

     
     
  • Michel Piriou

    Michel Piriou, la route de la soie éditions, auteur, Michel Piriou demeure sur les bords de la rade de Lorient où il est né. La plus grande partie de sa carrière d’instituteur s’est déroulée à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Bretagne. Ancien enseignant responsable de recherches-actions sur les questions approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Il a formé des dirigeants et des formateurs de futurs enseignants et bibliothécaires en Belgique.

    Il s’est peu à peu consacré à l’apprentissage de la lecture en approfondissant la nature du langage écrit et de la littérature. Il a collaboré au comité de rédaction de la revue « Les Actes de Lecture ». Il s’est spécialisé aussi dans l’élaboration de « Politiques Territoriales de la Lecture ». Après avoir parlé lecture pendant toute sa vie professionnelle, il s’est mis à écrire des fictions dans lesquelles le quotidien des personnages marque les enjeux de notre société.

     

  • Innocence de Barthélémy Courmont

    Innocence.jpgComment fut vécu de l’intérieur le drame du Cambodge dans les années 1970 ? Les khmers rouges ont laissé un pays totalement exsangue, une population marquée à jamais et une société fracturée entre les anciens bourreaux, toujours dans la nature, et leurs anciennes victimes, qui parfois vivent sous le même toit ! De nombreuses familles vivent ainsi entre devoir de mémoire et tentation de l’oubli. Avec 1,7 millions de morts, le génocide cambodgien est l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de la seconde moitié du XXème siècle, et les plaies restent béantes dans un Etat pauvre qui peine à se reconstruire après avoir été amputé d’un tiers de sa population, dont les élites intellectuelles et politiques. Après le passage des khmers rouges, le Cambodge était en ruine, les Cambodgiens également. Humanité rongée, population mal formée, déformée même par des années de traitements inhumains : voilà ce qui pourrait caractériser le drame du Cambodge et de sa population.
    S’inscrivant dans cette logique, ce roman s’attarde sur le parcours d’un jeune cambodgien pris dans la tourmente du régime aberrant de Lon Nol, dictateur soutenu par Washington entre 1970 et 1975, qui voit un monde s’écrouler autour de lui, et se sent irrémédiablement attiré par la résistance qu’offraient alors les khmers rouges, soutenus par le roi Sihanouk en exil à Pékin. Commence alors un parcours initiatique qui le plonge dans la barbarie et le crime aveugle de tout un peuple, le sien. De jeune résistant, notre héros devient progressivement un guerrier puis, après la guerre de libération nationale terminée avec la prise de Phnom Penh en avril 1975, un combattant modèle du nouveau régime, l’Angkar, avec à sa tête Pol Pot et ses idéaux empruntés au stalinisme et au nazisme.
    La suite est connue de ceux qui s’intéressent à l’histoire du Cambodge, avec l’organisation méthodique d’un véritable génocide dont les bourreaux étaient pour la grande majorité d’entre eux des adolescents, la mise en application de ce que les autorités qualifiaient de collectivisme expérimental, dont les conséquences furent désastreuses, une paranoïa qui s’installait dans toute la société, sur fond de délation et de peur collective, et la fracture sociétale et familiale, avec séparations des enfants de leurs parents, exode permanent et éloignement progressif des centres urbains… Le Cambodge est devenu, en l’espace de quelques mois, un enfer pour ceux qui n’avaient pas pu le fuir, et cet enfer se pérennisa tandis que la communauté internationale fermait les yeux. Puis ce fut le projet aussi ridicule que criminel de Pol Pot d’envoyer ses braves petits soldats au-delà de la frontière vietnamienne, dans l’espoir de dépeupler la population du delta du Mékong et de reconstituer l’ancien royaume khmer. Cette vague d’assassinats eut au moins le mérite d’inciter le Vietnam à la riposte, et en l’espace de deux semaines, les ridicules forces de l’Angkar cédaient devant les troupes vietnamiennes qui, quelques années plus tôt, avaient vaincu les Etats-Unis. Au total, les khmers rouges seront restés quatre ans au pouvoir, de 1975 à 1979, avant de poursuivre leur lutte dans la jungle pendant plus de vingt ans, et de « livrer » Pol Pot pour mieux marchander leur réinsertion dans une société qu’ils s’étaient évertués à détruire.

    Notre « héros » est spectateur tous les moments-clef de l’histoire des khmers rouges. De victime des bombardements d’un régime corrompu, voyant sa famille décimée sous ses yeux, il devient peu à peu un bras vengeur qui, sous l’action d’une propagande poussée à l’extrême, se mue en véritable bourreau, tuant, martyrisant, torturant et détruisant la société qui l’a vu grandir. On lui inculque des préceptes nationalistes révolutionnaires abjectes, un sentiment de paranoïa qui le rend autant suspicieux que suspect aux yeux de ceux qui l’entourent, et la haine de se famille, de ses semblables, et de son propre pays. Il est récepteur et se contente d’appliquer des préceptes qu’il ne cherche jamais à contester, ni même à comprendre. Il s’imagine être devenu un personnage important du Cambodge et de sa révolution, car il est du côté des dirigeants, mais à aucun moment il ne dispose d’une quelconque opportunité de donner des ordres, ou même de prendre des initiatives. C’est un pion manipulé, de sa « naissance » au sein de l’Angkar à sa mort anonyme au fin fond de la jungle, des années après la fin de l’utopie meurtrière, sous les coups de ses anciens camarades, qui sont devenus ses bourreaux par pure paranoïa, et s’entretuent avec la même froideur et barbarie qu’ils avaient assassiné leur propre peuple.

    Ce roman est une réflexion sur la violence, et ceux qui la pratiquent de façon aveugle. Véritable enfant soldat, manipulé, poussé au crime, craignant lui-même de devenir une victime s’il n’est pas un bourreau, notre héros pourrait être aussi bien rwandais qu’afghan, soudanais ou colombien. La particularité du cas cambodgien réside dans le fait que le régime au pouvoir pendant quatre ans est légitimement considéré comme la plus effroyable dictature de tous les temps, et que l’expérience humaine que subirent ses contemporains n’a pas d’égal.

    C’est également une réflexion sur l’innocence de tout un peuple, qui voit se commettre l’inadmissible sous ses yeux, et reste impuissant, paralysé par la peur, et se considère comme une victime passive. Le héros lui-même est un passif, qui extériorise ses propres frustrations par une violence gratuite et insupportable, exprime sa lâcheté par ce qu’il croit être du courage au combat et dans des exécutions d’êtres sans défense. Il ne s’implique jamais dans ce qu’il fait, et ne peut donc pas être à proprement parlé qualifié de coupable, mais plutôt de dangereux innocent. Cette innocence est celle de l’enfant qu’il est quand il devient soldat, et de l’enfant qu’il est resté quelques années plus tard quand il est abattu après avoir été dénoncé par d’autres « enfants » de ce peuple retombé à l’état de l’innocence criminelle. Un enfant qui n’est pas entièrement détruit, mais repris en main par de mauvais formateurs, qui vont faire sa mauvaise éducation, et travestir son innocence en barbarie. C’est le sens du titre et de l’idée centrale qui se dégage de ce roman.

    Les 34 chapitres proposés sont autant de « moments » qui jalonnent le parcours du personnage central, de son enfance innocente à sa mort absurde, qui met un terme à une vie entière passée à ne jamais prendre conscience de la portée de ses actes, comme si le drame était qu’il n’est jamais parvenu à dépasser son innocence originelle. Ils sont également et surtout un moyen de voir, au travers du parcours d’un enfant devenu adulte trop vite, et malgré lui, tout en restant au fond de lui un enfant, l’histoire de tout un peuple, dans l’indifférence générale, jusqu’à ce qu’il s’autodétruise et se lance dans une absurde guerre de conquête du sud Vietnam. Les titres des chapitres évoqués dans la liste ci-après correspondent à un plan précis que l’auteur a en tête, et qui constitue la trame du roman. Leurs titres peuvent paraître peu précis à première vue, mais ils renvoient à un développement sur lequel l’auteur dispose d’éléments, comme des cases à remplir dans l’ordre, et de façon cohérente, selon une approche chronologique des évènements qui marquèrent l’histoire du Cambodge. Chaque chapitre se veut assez court, pas plus de quelques pages, s’inscrivant dans un fil linéaire, mais mettant l’accent sur un sujet précis. A titre de comparaison, le même type de plan est souvent suivi dans les ouvrages de témoignage du drame cambodgien, par des auteurs qui mettent en avant un épisode marquant de leur existence, qui est aussi un moment important de l’histoire de leur pays, ou une anecdote particulièrement sensible.
     

     

    Professeur en histoire contemporaine et relations internationales à l’Université catholique de Lille, directeur de recherche et responsable du pôle Asie à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Barthélémy Courmont est l'auteur de nombreux essais, romans et guides touristiques. Fin connaisseur du Cambodge, et passionné par le drame du régime des khmers rouges, il propose ici une vision romancée de cette page sombre de l’histoire contemporaine en privilégiant le regard d'un jeune combattant.
     
    • Parution : Avril/Mai 2020
    • Genre : Récit/Roman
    • ISBN : 979-10-97042-43-1
    • Nombre de pages : 460 pages
    • Format : 15,5 x 22 cm
    • Prix : 22€
  • Crypto-Yuan sur Chine-Info.com

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    Par Shanshan Zhu

    Dans l’univers des monnaies cryptées, une nouvelle compétition vient de s’engager et la Chine vient d’en prendre la tête. Elle entend devenir la première nation à lancer la première monnaie cryptée souveraine du monde. Après l’explosion des monnaies cryptées, dites libres et anonymes, s’imposent, les uns après les autres, ces projets de monnaies cryptées d’un nouveau genre : les monnaies cryptées souveraines. Elles ont déjà un acronyme : CBDC (central banks digital currency).

    « Ce livre n'est pas un essai sur le crypto-yuan au sens strict du terme car on n’en sait pas encore grand-chose sur cette monnaie souveraine », avertit l’auteur dès la première page.

    Le livre se veut une réflexion sur les monnaies cryptées souveraines versus les monnaies cryptées privées, à l'occasion des questions qui concernent le crypto-yuan dans le contexte de l’incroyable développement technologique et scientifique de l’économie chinoise. L’ouvrage va rappeler les « basiques » sur les crypto-monnaies et expliquer notamment en quoi elles diffèrent de la monnaie cryptée telle que le bitcoin.

    Pascal Ordonneau, ancien banquier aujourd'hui secrétaire général de l'Institut Iconomie, met en place les questions que posent la création d'une monnaie souveraine par un pays. Jusqu'à présent les monnaies cryptées sont soit "indépendantes", soit liées à une entreprise comme le Libra avec Facebook. En une dizaine de chapitres, il offre au lecteur non averti les bases de compréhension de ce qu'est une monnaie cryptée et de l'enjeu que cela représente pour la Chine de créer cette nouvelle monnaie.

    La question éthique sera abordée dans la mesure où la protection des données privées est « un enjeu sociétal dans les pays libéraux qui peinent à la mettre en place, et à empêcher des opérateurs privés de s'en emparer et d’en tirer profit. On comprendra dans ces conditions que jeter l'anathème sur la Chine au nom des libertés publiques est quelque peu étrange, quand les libertés privées sont galvaudées dans les pays dits "libres" », écrit Pascal Ordonneau.

    Pascal Ordonneau, ancien banquier, passionné par les questions économiques et monétaires, a écrit de nombreux livres, articles et chroniques dont deux ouvrages sur les nouvelles monnaies cryptées, la blockchain et les Initial coins offerings. Il a participé aux études lancées par l’Institut de l’Iconomie sur l’Intelligence artificielle et le projet de monnaie, la Libra, initié par le créateur de Facebook.

  • Roland Giraud

    image-3.jpgNé en 1950 à Marseille, Roland Giraud a une maîtrise de philosophie et une maitrise en sciences de l'éducation. 

    Il a été enseignant puis formateur d’enseignants dans le premier degré.Il a également étudié la guitare classique à Nice.

    Il a notamment publié : 

    Seule à seul, Plumes Editions, 2013

    Peindre, tout simplement, Jacques Flament Edition,2015

    Seule à seul, livres de nouvelles revu et complété, Jacques Flament Edition,2018

     

    Plusieurs de ses textes ont été créés au théâtre, à Bordeaux.

    Il expose depuis plus de 15 ans. Il a notamment été invité plusieurs fois au Salon des Réalités Nouvelles, à Paris, premier lieu historique de référence de l’abstraction en France.

    Sportif il aime l'escalade, la course à pieds et parcourir les sentiers en montagne.

     

    Rendez-vous sur son site, en cliquant ici, pour découvrir ses oeuvres et son parcours !

  • InterloQuais

    Patrick Bonjour, InterloQuais, livre, dessins, la route de la soie - éditions, art, beaux-livres, Paris

    Promenons-nous rêveurs dans Paris. En suivant la Seine. Devenons de joyeux rêveurs. Cette balade sur les quais et sous les ponts s'effectue d'Est en Ouest entre le pont de Tolbiac et le pont de Rouelle, Patrick Bonjour, croque les détails poétiques. Il joue avec le temps, les rires et parsème nos pas de haïkus. Joyeux nous avançons dans Paris, nous dansons, nous nous arrêtons saluer les arbres...

     

  • Francis Denis

    image-4.pngNé en 1954, auteur et artiste peintre autodidacte , Francis DENIS réside à Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, en France. Il a exercé la profession d’éducateur de 1973 à 2014.

    Il fut le co-fondateur de la revue poétique Lieux-d'Être avec le poète Régis LOUCHAËRT puis co-organisateur du festival d'art sacré contemporain « Les Regardeurs de Lumière » en la cathédrale de Saint-Omer de 2008 à 2013.

    Il a désormais à son actif trois recueils de nouvelles :

    - Les Saisons de Mauve ou le Chant des Cactus,

    - Le Château des Dieux

    - Les Désemparés  parus aux Éditions Delatour France.

    Nombreux textes et illustrations en revue papier ou sur le net à travers le monde (Le Chasseur Abstrait, Népenthès, Aéra zinc, Blue Fifth Review, Ellipsis, Les Trompettes Marines, Le Capital des Mots, Squeeze, Voxpoesi, The Ilanot Review , Taj Mahal Review, Monolito, La Ira de Morféo, The Milo Review, L'Ampoule aux éditions de l'Abat-Jour, Under the Gum Tree, Kritiks, Artyhum, Arte.es, Traversées, etc... ).

    Expositions en France et à l'étranger.

  • Barthélémy Courmont

    Barthélémy Courmont, auteur, la route de la soie - éditions, livre,Professeur en histoire contemporaine et relations internationales à l’Université catholique de Lille après plusieurs années en Asie, Barthélémy Courmont est directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS où il dirige le pôle de recherche Asie-Pacifique).

    Il a publié de nombreux ouvrages sur les questions stratégiques contemporaines ainsi que plusieurs guides touristiques.

    Fin connaisseur du Cambodge où il s’est rendu plusieurs fois (il fut notamment observateur international des élections), et passionné par le drame du régime des khmers rouges dont il collectionne les ouvrages de référence, il propose ici une vision romancée de cette page sombre de l’histoire contemporaine, tous les livres publiés sur cette période tragique étant écrits par des victimes ou des historiens.

    Il a été professeur de science politique à Hallyn University (Chuncheon, Corée du Sud) de 2011 à 2014, professeur-invité à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire par intérim de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques en 2009 et 2010 ; et en 2005, il fut commissaire d’une exposition au Mémorial de Caen consacrée au bombardement nucléaire d’Hiroshima (www.hiroshima-nagasaki.org). Avant d’intégrer l’équipe de l’IRIS, il fut en 1999-2000 assistant de recherches au Centre Français sur les Etats-Unis (CET) à l’IFRI.

    Parallèlement à ses travaux de recherche à l’IRIS, il a également enseigné depuis 2001 à l’Institut d’Etudes politiques de Lille, à l’ESC de Rouen, à l’Université Paris 13 et à IRIS Sup’, et participé à de multiples conférences et colloques sur ses sujets d’expertise.

  • Poèmes à chanter

    Roland Giraud, poésie, poème à chanter, livre, route de la soie - éditions

     

    Genre : Poésie

    ISBN : 9791097042417

    Format : 12 x 19 cm

    Pages : 72

    Prix : 10€

    Suite logique des Pétits poèmes à déchirer, Roland Giraud nous offre des Poèmes à chanter. Ils sont à savourer. Ils nous font voyager dans les interstices du temps et de l'espace. Un voyage au-delà des couleurs, un jeu des odeurs et des joies. Mémoire palpitante des sentiments et des farandoles. 

  • Le Pacte des signes

    Le_Pacte_des_signes.jpg

    Poésies chantées, lues, rêveuses. Par dessus à grands bords jetés. Il faut naviguer dans les mots, les arts, les artéfacts de Michel Piriou.

    On ne ressort grandi. Voyageur de l'infini, il nous invite à quitter le réel pour toucher les étoiles de notre imaginaire.