droit des femmes
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Si j'avais su je me serais tatoué(e) un phénix
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Anne Bergheim-Nègre & la conférence sur la convention d'Istanbul
Edition exceptionnelle des Mardis de la CLEF, cette conférence a été labellisée par le Secrétariat Général de la Présidence française de l'Union Européenne. Organisée par la CLEF en partenariat avec University Women of Europe
Accueil Jocelyne-Adriant-Mebtoul, Présidente de la CLEF, Présidente fondatrice de Femmes du Monde et Réciproquement et experte à la Commission Affaires Internationales et Européenne du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes
Introduction : Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances
Modération : Docteure Anne Bergheim-Nègre, Présidente de l'UWE et Past Vice-Présidente en charge de l'égalité de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe.
Première partie : La Convention dite d'Istanbul ou Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique.
- Claudia Lam, Adjointe au Directeur du cabinet de Dunja Mijatović, Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe
- Dilek Elveren, Experte Egalité femmes-hommes, ancienne responsable genre de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
- Neil Datta, Secrétaire général du Forum Parlementaire Européen pour les Droits sexuels et reproductifs
- Hélène Furnon-Petrescu, Cheffe du Service des Droits des Femmes et à l’Egalité entre les femmes et les hommes (SDFE), Direction générale de la cohésion sociale
Deuxième partie : Le rôle que peut et doit jouer la PFUE (Présidence française de l'Union européenne) pour consolider la portée de ce traité international essentiel pour les droits des femmes.
- Marie Fontanel, Présidente du Comité des Parties de la Convention d'Istanbul
- Claire Fourçans, Directrice des politiques et des campagnes du Lobby Européen des Femmes (LEF/EWL)
- Delphine O, Ambassadrice, Secrétaire générale du Forum Génération Égalité 2021 en charge de son suivi
Conclusion Nicole Ameline, Ancienne Ministre de la Parité et de l'Égalité Professionnelle (2002-2005), ancienne Présidente et Vice-Présidente (2013-2020) du Comité pour l'Elimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDEF/CEDAW), dont elle est aujourd’hui Membre-Experte (2021-2024)
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La convention d'Istanbul : socle et rempart des droits des femmes
Le 1er février 2022, de 18h à 20h,
dans le cadre des Mardis de la CLEF,
la CLEF organise une conférence exceptionnelle,
labellisée par le Secrétariat Général de la Présidence française du Conseil de l'Union Européenne (PFUE) !
La conférence prendra la forme d'un webinaire, pouvant accueillir jusqu'à 500 participant.e.s venu.e.s du monde entier, grâce à un dispositif de traduction de l'anglais vers le français.
Elle se déroulera en deux parties de 45 minutes chacune, la première présentant la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d'Istanbul et la seconde portant sur le rôle de la PFUE pour développer la portée de ce traité international fondamental pour les droits de toutes les femmes.
Cet événement est organisé en partenariat avec le Groupe Européen des Femmes Diplômées d'Université (GEFDU) et l'University Women of Europe (UWE)
>>INSCRIVEZ-VOUS ICI (gratuit)<<
DEROULE :
Modération
Docteure Anne Bergheim-Nègre, Présidente de l’UWE et Past Vice-Présidente en charge de l’égalité de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe.
Accueil
Jocelyne-Adriant-Mebtoul, Présidente de la CLEF, Présidente fondatrice de Femmes du Monde et Réciproquement et experte à la Commission Affaires Internationales et Européenne du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes.
Introduction
Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier Ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances
Première partie : La Convention dite d’Istanbul ou Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique.
– Claudia Lam, Adjointe du Directeur du cabinet de Dunja Mijatović, Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe
– Marie Fontanel, Présidente du Comité des Parties de la Convention d’Istanbul
– Dilek Elveren, Experte Egalité femmes-hommes, ancienne responsable genre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
– Neil Datta, Secrétaire général du Forum Parlementaire Européen pour les Droits sexuels et reproductifs
Seconde partie : Le rôle que peut et doit jouer la PFUE (Présidence française de l’Union européenne) pour consolider la portée de ce traité international essentiel pour les droits des femmes.
– Hélène Furnon-Petrescu, Chef
fe du Service des Droits des femmes et de l'Égalité entre les femmes et les hommes (SDFE), Direction générale de la Cohésion sociale – Delphine O, Ambassadrice, Secrétaire générale du Forum Génération Égalité 2021 en charge de son suivi
– Claire Fourçans, Directrice des politiques et des campagnes du Lobby Européen des Femmes (LEF/EWL)
Conclusion
Nicole Ameline, Ancienne Ministre de la Parité et de l’Égalité Professionnelle (2002-2005), ancienne Présidente et Vice-Présidente (2013-2020) du Comité pour l’Elimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF/CEDAW), dont elle est aujourd'hui Membre-Experte
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Appel à texte pour la revue Diplômées
Diplômées 276-277 : le Genre
Diplômées est une revue de l’Association Française des Femmes diplômées de l’Université (AFFDU). Dans le cadre de ses actions, l’association cherche à donner de la visibilité aux femmes dans tous les domaines et notamment la recherche.
Pourquoi un tel thème pour ce numéro ? L’Association, en 2020, a fêté son centenaire deux numéros nous ont permis d’aborder l’histoire des femmes d’abord avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l’égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé.e.s face à un océan de nouveaux questionnements autour du « genre » et de ses intersections pluridisciplinaires.
Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd’hui un numéro autour du « genre ». Comme champ de recherche, on évoque les « études de genre » (traduction littérale de l’anglais gender studies). Ces études se définissent de façon très large comme « l’ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin ».
Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le « genre » se forme, se caractérise puis s’encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ?
Le concept de genre aurait-il été construit pour étudier la façons dont « nos » sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchisent la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ?Nous le voyons « le genre » interroge les catégories de femmes, d’hommes, de sexe, de sexualité, d’intersexuation, de féminin, de masculin, de féminité, de masculinité. Le genre les regarde comme des constructions sociales. Pour répondre à nos interrogations sur le genre nous devons donc convoquer l’ensemble des disciplines en sciences humaines et sociales mais également les sciences du vivant, l’architecture, la politique, la géographie.
Dans l’Introduction aux études de genre, on peut découvrir que ce concept de « genre » repose sur quatre dimensions fondamentales.
La première dimension est une évidence : le genre est une construction sociale. Une attribution qui nous plonge dans des habitudes mentales et sociétales telles qu’il est souvent difficile de les déconstruire.
La seconde dimension pose le genre comme un processus relationnel. Ici nous pourrions penser aux travaux de Christine Delphy (cf. L’ennemi principal). Elle proposait une approche des relations hommes/femmes en termes de rapports sociaux de production – un féminisme matérialiste.La troisième dimension fait du genre un rapport de pouvoir. Cette dimension serait-elle mise en évidence par les « Queer studies » ? Marie-Hélène Bourcier qui traduit littéralement « Queer » par « ordure, taré, anormal, gouine, trou du cul, malsain, vraiment bizarre » (cf. Queer Zone, éd. Balland, 2001). Pour sortir de ce rapport de pouvoir Marie-Hélène Bourcier propose une boîte à outils qui n’est pas purement universitaire, au sens traditionnel du terme, puisqu’il y a dedans « le cul ».
Et c’est là que nous pouvons prendre conscience que la question du genre s’imbrique dans d’autres rapports de pouvoir.
Cinquième dimension du genre, cette imbrication dans tous les états de nos vies sociales. Là nous devons prendre conscience que le genre est relié aux enjeux de pouvoirs liés au sexe, aux identités sexuées et aux sexualités. Nécessairement questionner le genre c’est mettre en évidence des formes d’inégalités et de discriminations.
Autant de questions auxquelles nous souhaiterions vous inviter à investiguer. Quel que soit votre champ de recherche, questionnons ensemble « le genre » dans tous ses états… -
Nous étions au Rendez-vous de l'histoire à Blois
Nous sommes invités à présenter le livre sur les 100 ans de luttes pour l'égalité de la revue Diplômées de l'AFFDU.
Et en même temps nous étions là pour débattre autour du thème "Gouvernance éthique : la parité"
Une très belle journée, pleine de rencontres et de découvertes.