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écologie

  • Découvrez Guillaume Millo dans la revue Dialogue

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    La COP26 vient de se terminer. Une nouvelle fois, l’humanité doit affronter une multitude de défis pour limiter la hausse des températures et protéger la biodiversité de notre planète. 

    Parmi les secteurs jouant un rôle clé dans la crise du réchauffement climatique, la construction est au premier plan. De nos jours, 10 % des rejets de gaz à effet de serre sont directement liés à la fabrication du béton et de l’acier, principaux matériaux utilisés pour la construction neuve. 

    En 2021, nous sommes 7,8 milliards d’êtres humains sur Terre et certaines prévisions annoncent que nous atteindrons un pic de 11 milliards à l’horizon 2060. La pression sur les besoins en logements, en infrastructures et en énergie va s’accroître de façon exponentielle dans les prochaines décennies. Notre génération de constructeurs doit donc créer des ruptures technologiques dans les filières de fabrication des matériaux de construction et dans la manière de bâtir. 

    Je porte un regard différent sur la situation. 

    Je poursuis la mission de promouvoir la réhabilitation de bâtiments pour protéger les ressources de la planète, tout en transmettant le patrimoine mondial aux générations futures. 

    La réhabilitation des bâtiments contient deux enjeux majeurs. 

    Premièrement, j’ai pris conscience que la réhabilitation avait un rôle à jouer dans le défi immense qu’est la crise du réchauffement climatique. L’humanité a fondé l’économie de notre civilisation sur une logique d’extraction des ressources de la planète. Nous créons des biens et de l’énergie indispensables au fonctionnement de nos sociétés. Aujourd’hui, il est reconnu que cette activité globale augmente progressivement les températures à la surface de la Terre. Par exemple, sur la durée de vie totale d’un bâtiment neuf, 70 % des gaz à effet de serre sont rejetés au moment de sa construction. La réhabilitation est donc plus vertueuse. Nous utilisons un ouvrage déjà existant. Nous limitons l’impact sur la planète. Nous passons d’une logique d’extraction des ressources à une logique de recyclage. 

     

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  • Découvrez l'article de Nathalie Bastianelli dans la revue Dialogue

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    Des citoyens chinois s’engagent pour la planète. Qui sont-ils ? Très inquiets pour leur santé et celle de leurs enfants, des Chinois de la société civile se sont mis à développer « une conscience verte » de plus en plus affirmée. Dans cet ­ouvrage, Nathalie Bastianelli raconte leurs parcours et les décisions politiques qui les accompagnent. Si la Chine verdit, cela impacte le mode de vie de 1,4 milliard de personnes. Autrement dit, si elle réussit sa mue écologique, les effets d’échelle seront tels que cela donne un espoir nouveau pour l’avenir de notre planète. Ce livre offre un point de vue inédit sur la contribution des Chinois à la relève du défi écologique mondial.

    Pour découvrir le livre de Nathalie BASTIANELLI, cliquez ici ! 

  • Dialogue n°9 : ensemble, protégeons la biodiversité

    Chine, Europe, diversité, France, climat, environnement, cop25La Chine, l’un des pays les plus diversifiés au monde du point de vue biologique, a fait partie des premières nations à adhérer à la Convention sur la diversité biologique. Ces dernières années, les efforts et les réalisations de la Chine en matière de protection de la biodiversité ont été reconnus de tous. Si nous résumons l’expérience de la Chine à cet égard, nous devons mentionner son innovation dans les méthodes de protection, en plus de la haute attention accordée par le gouvernement à ce sujet et de l’implication de toute la société.

    En effet, la Chine a proposé et établi le système de ligne rouge écologique. Depuis le mois de novembre 2015, moment où la Chine a créé des projets pilotes de contrôle liés à la ligne rouge écologique dans cinq régions (les provinces du Jiangsu, de Hainan et du Hubei, la municipalité de Chongqing et Shenyang), environ 25 % de la superficie terrestre nationale est délimitée de manière préliminaire par cette ligne rouge. Fin 2019, la superficie totale des diverses réserves naturelles représentait 18 % de la superficie terrestre de l’État, ce qui signifie que la Chine a atteint plus tôt que prévu les Objectifs d’Aichi : protéger aumoins 17 % des zones terrestres et des eaux intérieures et 10 % des zones côtières et marines avant 2020.

    Plus précisément, la ligne rouge écologique de la Chine concerne trois parties : les régions très riches en biodiversité, les régions dont l’environnement écologique est sensible et fragile, ainsi que les régions ayant une fonction écologique importante. Toutes les réserves naturelles et tous les parcs nationaux sont inclus dans le champ de la ligne rouge écologique ; les activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle y sont restreintes.

    À court terme, la restriction des activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle dans la ligne rouge écologique pourrait sacrifier certains avantages du développement, mais l’État et les gouvernements régionaux réguleront les revenus des populations concernées (agriculteurs ou éleveurs) par le mécanisme de compensation écologique, en tenant compte de leurs besoins d’existence et de développement, afin de parvenir à un développement durable dans une perspective à long terme.

    Le système de la ligne rouge écologique expose au monde un nouveau modèle de protection. Selon Erik Solheim, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, il s’agit d’un système immense et important, qui a un énorme potentiel pour aider le monde à résoudre les questions liées à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. " Lu Rucai

     

    Ont participé à ce numéroELIZABETH MARUMA MREMA (secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique), CUI SHUHONG (directeur du Département de la protection écologique naturelle relevant du ministère chinois de l’Écologie et de l’Environnement), HU YUE  (journaliste à La Chine au présent), ZOU YUEYU (chef de section adjoint de la division de la biodiversité du Centre de coopération environnementale au ministère de l’Écologie et de l’Environnement), ÉLISABETH MARTENS (biologiste spécialisée en médecine chinoise et rédactrice en chef de Chine-ecologie.org), DUAN YI et WANG DAN(journalistes au Quotidien du Yunnan), XU ZIHAN (rédacteur en chef adjoint des Éditions pédagogiques du Yunnan), LI MAOBIAO (professeur agrégé, Institut de la biodiversité au Yunnan de l’Université forestière du Sud-Ouest), YANG YUMING (professeur à l’Académie des sciences des forêts et des prairies du Yunnan), SAMIR MEZDOUR (chercheur à AgroParisTech), LI NAN (directrice du projet de promotion de la Convention sur la diversité biologique au Bureau de représentation du WWF à Beijing), GE LE (chercheur auprès de The Nature Conservancy (TNC)), MA LI (journaliste à La Chine au présent), GAO FUHUA (journaliste au Quotidien de Ya’an), LIU YIXUAN (journaliste à La Chine au présent), YUAN HUI (journaliste à China Daily) ,LIAO BAOLIN (ingénieur en chef en protection de l’environnement marin à l’Institut de recherche de Shenzhen (Université océanique du Guangdong)), MARION CANALE et SOLENA CANALE PAROLA (créatrices de Cearitis).

  • Pascal Boniface: les Etats-Unis, un danger stratégique pour la planète